Fin du port du masque : à Dijon, les lycéens oscillent entre enthousiasme et prudence

Ce lundi 14 mars marque la fin du port du masque en intérieur dans la plupart des lieux soumis à cette règle. Au lycée Carnot à Dijon (Côte-d'Or), les élèves accueillent cette nouvelle avec enthousiasme. Certains ont cependant décidé de rester prudents.

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Bas les masques ! Ce lundi 14 mars, le masque n'est plus obligatoire dans les lieux publics, sauf dans les établissements de santé et les transports en commun. L'obligation de porter un morceau de tissu avait d'abord été instaurée en mai 2020, puis élargie en juillet de la même année.

Soulagement pour certains, source d'inquiétude pour d'autres... France 3 Bourgogne s'est rendue au lycée Carnot, à Dijon (Côte-d'Or), pour demander aux lycéens ce qu'ils pensent de l'abolition de cette mesure sanitaire.

Mattéi, élève de terminale : "Je le prends très positivement"

"Moi j’ai fait presque toute ma scolarité au lycée avec le masque. C’est un peu une surprise de voir les camarades et professeurs sans. Au lycée, on a 95% des lycéens qui ne le portent pas. Sans, on se voit mieux, on s’entend mieux. Je le prends très positivement."

Thomas, élève de 1ère : "On a vraiment pris l'habitude de porter le masque"

"C’est assez surprenant d'enlever le masque parce qu’on l’a porté pendant plus de deux ans. C'est vraiment particulier de le retirer en intérieur, on n'est pas vraiment habitué. Moi je le porte quand même en intérieur, parce que c'est un espace confiné et on craint malgré tout d'être contaminé dans les salles de cours. 

Je vais continuer de le porter quelques temps, je ne sais pas tellement jusqu'à quand. Peut-être qu'au bout d'un moment je vais finir par le retirer mais c'est vrai qu'on a vraiment pris l'habitude de le porter."

Maëlis, élève de terminale : "Je n'estime pas qu'enlever le masque, ce soit très sérieux"

" Chez moi il y a des personnes fragiles, et la pandémie est en train de repartir. Je n’estime pas qu’enlever le masque, ce soit très sérieux. En extérieur je pourrais l’enlever mais je le garde parce que c’est plus pratique. Il y a moins de risques de transmettre le Covid. J’essaie de le garder si je discute avec des gens assez proches."

Christophe Lalau, professeur de sciences économiques et sociales, "On voit enfin le visage des élèves"

" Je dirais que la fin du port du masque, c'est une bonne nouvelle, car on voit enfin le visage des élèves. Ça se passe tout à fait normalement avec eux, on est content de se retrouver, comme tous les lundis. Peut-être plus parce que là on se voit enfin. Ils disent qu’ils sont contents, ils se sentent plus libres.

C’est un choix de le garder, parce que j’ai une famille, des parents âgés que je vois souvent, du coup il ne s’agit pas de ramener le virus à la maison."

Car le virus n'a pas disparu, en témoigne le nombre de contaminations, reparti à la hausse début mars. "Il faudra continuer à appliquer des règles d'hygiène comme le lavage des mains, le nettoyage des surfaces et l'aération des locaux", a d'ailleurs rappelé le Gouvernement.

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