Andreas Gallozzi, combattant volontaire français et icaunais d'adoption, a été tué le 16 février lors d'affrontements avec les troupes russes sur le sol ukrainien, près de Louhansk.
Au matin du jeudi 16 février, Andreas Gallozzi, âgé de 22 ans et combattant volontaire français en Ukraine, est décédé. Il aurait été touché au cou par un éclat d'obus, lors de combats dans la région de Louhansk. En 2022, il s’était engagé dans la Légion internationale, unité des combattants non-ukrainiens. Il s’agit du troisième Français tué en Ukraine depuis le début de la guerre.
"C'était son but, sa raison de vivre"
Andreas Gallozi est né en 2000 en région parisienne, il a vécu à Saint-Valérien, dans l'Yonne. Avant de partir en Ukraine, il a servi dans le 17e régiment du génie parachutiste de Montauban en 2020, nous confirme l'armée. Mais il décide de démissionner quelques mois après. Souffrant de plusieurs maladies, il avait peur d’être jugé inapte au combat, nous explique Edith Gallozzi, sa mère.
En 2021, il a entamé un cursus en licence d’histoire à l’université de Dijon, mais l'interrompt pour devenir brancardier dans une clinique.
Le 24 février 2022, la guerre éclate en Ukraine. Volodymyr Zelensky lance un appel pour que des étrangers viennent combattre aux côtés des troupes ukrainiennes. Cette sollicitation raisonne chez le jeune Icaunais, qui décide de s'engager dans la Légion internationale, les combattants non ukrainiens. Sa mère n'était pas d'accord avec ce choix. Mais le jeune homme décide de partir quand même. "C'était son but, sa raison de vivre", témoigne Edith Gallozzi.
Elle a été contactée, ce 16 février, par la Légion internationale qui lui a annoncé le décès de son fils. Andreas Gallozzi avait 22 ans. Il est le troisième soldat français mort au combat lors de la guerre en Ukraine.