Chaque 1er décembre, a lieu la journée mondiale de lutte contre le sida. L'occasion de sensibiliser encore et toujours le grand public à cette épidémie. Même en 2015, il est impossible de baisser la garde face à ce syndrome qui a causé 39 millions de morts, à travers le monde, de 1981 à 2013.
L'ONUSIDA a annoncé, le 24 novembre dernier, qu'il pourra être possible de mettre fin à l'épidémie d'ici à 2030. C'est vrai qu'en trente ans, la recherche a progressé de façon spectaculaire avec la mise au point des traitements antirétroviraux et l'élaboration de vaccins thérapeutiques. Venir à bout du VIH - et des 2 millions de nouvelles infections enregistrées dans le monde en 2014 - ne relève plus de la science-fiction.
Chaque année, environ 6 000 nouveaux cas sont diagnostiqués en France. Un chiffre qui est stable depuis 7 ans. Si certains malades mènent une vie presque normale, d’autres ont besoin d'être accueillis dans des structures spécialisées. Il en existe une à Dijon, elle est encore unique en son genre en Bourgogne.
La situation en Bourgogne
Pour autant, il n'est pas question de baisser la garde en matière de prévention, ici même en France. Des personnes continuent malheureusement de découvrir leur séropositivité tous les jours. En 2014, le Comité Régional de Lutte contre le VIH a recensé 44 Bourguignons ayant découvert qu'ils sont porteurs de ce virus.66 % d'entre eux sont des hommes. 64 % d'entre eux sont d'origine étrangère. 73 % ont entre 30 et 60 ans. 32 % d'entre eux ont découvert l’infection au stade du sida, à un stade déjà avancé donc. Plus de 1 300 patients infectés par le VIH ont été suivis dans les centres hospitaliers bourguignons en 2014. Parmi ces patients, on a déploré 10 décès en 2014.
Si certains malades mènent une vie presque normale, d’autres ont besoin d'être accueillis dans des structures spécialisées. Il en existe une à Dijon, elle est encore unique en son genre en Bourgogne.