La permanence de Laurent Grandguillaume, député de Côte-d’Or, a de nouveau été la cible de casseurs. Le domicile de François Rebsamen, maire de Dijon, a aussi été dégradé. Les deux hommes ont décidé de porter plainte.
Trois permanences d'élus PS ont à nouveau été pris pour cible ce week-end en pleine contestation de la Loi Travail. En Côte-d'Or, c'est la permanence du député Laurent Grandguillaume, déjà ciblée en mai (voir la photo), qui a été touchée. "Tout est fait pour nous empêcher de faire notre travail parlementaire", a-t-il tweeté lundi 20 juin 2016.Nouvelles dégradations ce matin sur ma permanence parlementaire. Tout est fait pour nous en empêcher de faire notre travail parlementaire.
— L Grandguillaume (@LGRANDGUILLAUME) 20 juin 2016
A la fédération du PS à Paris, des vitres ont été brisées, des insultes ("collaborateurs, menteurs...") inscrites et un liquide a été déversé dans le hall, a précisé le parti à l'AFP. Dans le Gard, l'attaque était directement en lien avec la contestation de la loi travail.
Selon le PS, "ces nouvelles dégradations sont la marque d'un climat de violence totalement inacceptable". Le parti "condamne, à nouveau, avec une extrême fermeté ces exactions commises à l'encontre de ses bâtiments, et parfois de ses militants et de ses personnels" et "rappelle qu'il dépose plainte systématiquement et espère que les enquêtes aboutiront".
Plusieurs dizaines de locaux du PS ou permanences d'élus socialistes ont été pris pour cible depuis la fin février, début de la contestation contre le projet de loi El Khomri, subissant divers types de dégradations (tags, vitres brisées, locaux emmurés, etc.).
Le reportage de Christophe Tarrisse et Romain Liboz
Intervenant :- Laurent Grandguillaume, député PS de Côte-d'Or
La manifestation de jeudi à Paris toujours en suspens... après les incidents qui ont émaillé celle du 14 juin.
C'est dans ce contexte que de nouvelles dégradations ont été constatées à Paris, dans le Gard et à Dijon.
Ici, c'est la permanence du député Laurent Grandguillaume qui a de nouveau été vandalisée dans la nuit de dimanche à lundi 20 juin.
Le domicile du maire François Rebsamen a également été visé.
Christophe Tarrisse / Romain Liboz