Les traitements contre le cancer coupent souvent l'appetit mais comment se soigner sans une alimentation équilibrée ?
Au centre Georges-François Leclerc, les repas sont élaborés avec attention, goût et couleurs...
La question taraude les soignants du centre Georges-François Leclerc de Dijon.
Ce centre de soins, spécialisé en oncologie, considère la nourriture comme un soin support.
Pour donner envie aux patients, le cuisinier et la diététicienne multiplient leurs efforts : ils élaborent ensemble les menus plusieurs semaines à l'avance.
A l'heure du coup de feu, comme dans les grands restaurants, vingt-cinq personnes s'activent pour la santé et le bonheur des malades.
Goût et couleurs sont travaillés pour rendre l'appétit aux personnes sous hospitalisées.
Une fois cuisinés, certains mets sont mixés ou moulinés pour permettre à tous de les déguster, quelle que soit l'affection.
Apparemment, la recette fonctionne comme en témoigne Claude, un patient :
" C'est énorme parce que, quand on n'est déjà pas bien, si on peut bien mangé, ça fait beaucoup."
Loin de l'image habituelle des hôpitaux où les repas n'ont ni goût ni consistance, au centre Georges-François Leclerc, l'alimentation fait l'objet d'une véritable éducation thérapeuthique auprès des patients.
Pour Octobre rose, un menu entièrement rose a même été élaboré le jeudi 3 octobre 2019.
Un reportage de Michel Gillot, Gabriel Talon et Margaux Martin
Intervenants :
- Claude Deligny, patient
- Sophie Betting, diététicienne
- Pierre Peltre, responsable de la restauration du centre Georges-François Leclerc