Ce samedi 1er mai, jour de la fête du travail, 1500 personnes ont manifesté dans les rues de Dijon. Contraints par un confinement strict, aucun rassemblement n'avait été possible l'année dernière à la même date. Cette année, le rassemblement était placé sous le signe de la convergence des luttes.
"On est là et on sera toujours là !". Même après une année sans manifestation, faute de covid et de confinement, les habitudes et les slogans restent. Ce samedi 1er mai, c'est sur la place Wilson que les manifestants dijonnais se sont donnés rendez-vous.
Au programme : une déambulation classique et un rassemblement marqué sous le signe de la convergence des luttes. En tête de cortège, les intermittents du spectacle, mais également certains membres du jardin de l'engrenage, des retraités ou des opposants à la loi "sécurité globale".
Beaucoup de combats en somme, mais surtout une joie commune : celle de pouvoir manifester à nouveau, après un premier 1er mai 2020 confiné.
"Nos libertés sont de plus en plus reniées"
"C'est très bien de pouvoir à nouveau faire des rassemblements populaires. Il y a deux ans, il y avait les gilets jaunes et les syndicats, raconte un manifestant. Aujourd’hui, toutes les opinions peuvent s’exprimer. Il y a un petit vent de liberté qui souffle".
"Bien sûr que c'est important de pouvoir manifester, poursuit un autre homme. Nos libertés sont de plus en plus souvent reniées, sous différents prétextes que cela soit le terrorisme ou la crise sanitaire par exemple. Alors c'est important de manifester. "
Plus loin, une dame munie d'une pancarte ciglée " stop à la précarité " autour du cou explique être venue pour "défendre nos droits". "On est là et on sera encore là, même l’année prochaine" clâme-t-elle.
Une mobilisation en hausse par rapport à 2019
La mobilisation était donc au rendez-vous ce samedi à Dijon. Il y a deux ans, 1000 personnes s'étaient rassemblées dans les rues. Ils étaient aujourd'hui environ 1500.