Le pain G-Nutrition a été conçu par le laboratoire Cérélab, à Aiserey, en Côte-d’Or. Ce pain riche en protéines est destiné notamment aux personnes âgées ou fragiles. Il vient de rejoindre la liste des produits remboursables par la Sécurité sociale !
Des années de recherche !
Les études ont démarré en 2008. Ce programme a réuni l’ensemble des acteurs de la filière blé-farine-pain qui ont travaillé sur la sélection variétale des matières premières, l’étude des traitements agricoles, la mise au point de la panification, des saveurs, de la cuisson…
Il a fallu organiser de nombreux tests pour aboutir à la création de ce produit innovant : c’est un pain brioché riche en protéines qui participe activement au maintien de la masse musculaire chez les seniors.
Le pain G-Nutrition est un pain hyperénergétique (3,01 kcal/g), hyperprotidique (20,6 g de protéines /100g). Il contient des vitamines B12, B6 et B9, du calcium et du sélénium. Tous ces éléments sont un "plus" pour lutter contre les effets du vieillissement.
"Cet aliment est recommandé dans les situations suivantes : besoins protéiques accrus des personnes âgées et/ou dénutries, dans le cas d'une pathologie (cancer, VIH…) ou d'une fonte musculaire", indique le laboratoire Cérélab.
Une innovation mise au point en Bourgogne
De nombreux partenaires ont collaboré à la mise au point de cet aliment innovant : parmi eux, le laboratoire Cérélab, le CHU de Dijon, l’Inra (Institut National de Recherche Agronomique), Dijon Céréales, le Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation, les entreprises Eurogerm et Welience, etc.
Par ailleurs, le pain G-Nutrition a obtenu le soutien du Fonds Unique Interministériel 1 avec l’appui de plusieurs collectivités territoriales. Dès 2007, ce projet avait reçu la labellisation du pôle de compétitivité Vitagora.
Le pain G-Nutrition est vendu dans des emballages individuels de 65 grammes. Il est conditionné par carton de 12 pains. Sa date limite de consommation est de 70 jours. La date de fin de prise en charge est le 31 juillet 2023, précise l’arrêté.
L’arrêté du 9 juillet 2018 paru au Journal Officiel est l’aboutissement de nombreuses années de recherche menées en Bourgogne.