Alors que le VYV Festival se tient ces 11 et 12 juin à Dijon (Côte-d'Or), le CHU appelle les festivaliers à rester vigilants face aux risques de piqûres sauvages. Un protocole d'accueil des victimes potentielles a été mis en place.
Les cas de piqûres sauvages se sont multipliés partout en France ces derniers mois. Deux cas ont même donné lieu à des dépôts de plainte, mi-mai, en Bourgogne.
Alors que le VYV Festival s'ouvre ce samedi à Dijon, les autorités sanitaires appellent donc à la plus grande prudence. À cette occasion, le Centre hospitalier universitaire (CHU) de la ville a précisé son protocole pour l'accueil des victimes potentielles.
Que faire en cas de piqûre ?
Si vous pensez avoir subi une agression à la seringue, il est conseillé de se rendre le plus rapidement possible aux urgences. Évitez également d'uriner avant d'être examiné, puisque cela risque de rendre plus difficile la détection d'éventuelles substances.
Une fois aux urgences, plusieurs mesures ont systématiquement lieu :
- La constatation des éventuelles traces de piqûres
- Des prélèvements urinaires et sanguins rapides pour analyse toxicologiques, biochimiques et sérologiques
- La prise des paramètres vitaux
Par ailleurs, en cas de détection d'une infection, vous serez immédiatement pris en charge par les services de soin.
Comment se protéger ?
À moins de revêtir une cotte de maille, il n'existe pas vraiment de protection physique contre les piqûres.
Toutefois, comme les cas recensés ont eu lieu dans dans des établissements ou événements festifs (boîtes de nuit, bars, festivals), la vigilance reste de mise dans de tels lieux.
Pour rappel, qu'il y ait substance ou non, les piqûres sauvages sont considérées comme des violences volontaires avec armes et sont donc répréhensibles.