Le procès des fausses étiquettes de Romanée Conti s’ouvre ce mercredi à Dijon

Ce mercredi s’ouvre devant le tribunal correctionnel de Dijon le procès des fausses étiquettes de Romanée Conti. Deux Italiens et un Russe sont prévenus.

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Ils fabriquaient et collaient de fausses étiquettes du célèbre vin sur des bouteilles de piquette et seront jugés ce mercredi 25 janvier par le tribunal de Dijon. Le préjudice s’élève à près de deux millions d’euros.

L’affaire débute à la fin de l’année 2012, quand le domaine viticole de la Romanée Conti signale la mise en vente sur le marché français et international de bouteilles contrefaites de son plus prestigieux vin de Bourgogne. Un cru réputé dans le monde entier, dont les flacons sont vendus par un réseau de distributeurs exclusifs et d’environ 200 professionnels triés sur le volet. Le prix d’une de ces bouteilles peut atteindre la somme de 9.000 euros.

Une plainte est déposée par le directeur administratif du domaine en 2013. 69 bouteilles sont saisies en France. L’expertise qui s’en suit montre que leur contenu est un "vin médiocre présentant une très mauvaise qualité organoleptique", avait alors précisé Marie-Christine Tarrare, procureur de la République près le tribunal de grande instance de Dijon.

Deux prévenus déjà condamnés

Une organisation structurée pour la fabrication et la commercialisation de vins contrefaits est mise au jour et les suspicions se portent sur deux ressortissants italiens : un père et son fils ayant des activités dans le négoce de vins en Italie. Des emballages similaires à ceux utilisés pour commercialiser les produits contrefaits sont retrouvés au domicile de l’un d’eux. Ils vont reconnaître avoir fabriqué les fausses étiquettes.

Un troisième suspect est arrêté quelques mois plus tard. Un ressortissant russe qui sera jugé ce mercredi pour 42 infractions et notamment pour exportation, importation et vente de contrefaçon. Quant aux deux Italiens, présents aussi sur le banc des prévenus, ils ont déjà été condamnés en Suisse à deux ans de prison avec sursis pour escroquerie et falsification de marchandises par métier. Et il est impossible de condamner deux fois une personne pour les mêmes faits.
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