Partout en France, la sécurité est renforcée pour cette rentrée scolaire 2016-2017. Des consignes de sécurité sont affichées devant les établissements scolaires, un contrôle visuel des sacs est effectué, les attroupements ne sont pas autorisés devant les établissements, etc
"Compte tenu des consignes de sécurité à appliquer dès la rentrée, les parents ne sont pas autorisés à entrer dans l’enceinte de l’école le jeudi 1er septembre" : c’est le message qu’ont trouvé les parents d’élèves de l’école élémentaire du boulevard de la Trémouille, à Dijon, ce matin. "Seuls les parents des élèves de CP et des nouveaux inscrits pourront accompagner leur enfant dans la cour." Cette mesure a été plutôt bien accueillie par les parents.
En ce jour de rentrée, il n'y avait pas de présence policière devant l'établissement. Mais, des cornes de brume ont été installées par la mairie de Dijon.
Par ailleurs, d'ici la fin du trimestre, toutes les écoles de la ville seront équipées de visiophones afin de sécuriser les entrées dans les établissements. Cette mesure représente un coût de 500 000 euros pour la ville.
Les précisions de Frédérique Alexandre-Bailly, rectrice de l'académie de Dijon
En raison de la menace terroriste qui pèse sur la France, plus de 3 000 réservistes de la gendarmerie nationale ont été mobilisés pour le retour en classe des élèves dans les 64 000 établissements scolaires.
Tout au long de l'année, "une attention particulière sera portée aux abords des établissements", a indiqué le gouvernement. Cela passera notamment par une "surveillance dynamique à proximité des écoles, collèges, lycées et universités" qui "sera renforcée par des patrouilles mobiles" en lien avec les polices municipales.
De plus, les chefs d'établissements pourront "compter sur l'engagement des 2 391 gendarmes et policiers correspondants « sécurité école » présents dans les commissariats et brigades de gendarmerie".
[#SécuritéÉcole ] Les mesures et consignes de sécurité dans les établissements scolaires https://t.co/LoPBTcDxGZ pic.twitter.com/jT3prhA43I
— Gouvernement (@gouvernementFR) 24 août 2016