Après deux ans de pandémie, c'est le retour d'une nuit du jour de l'an sans restrictions. Face à de potentiels troubles de l'ordre public, 150 gendarmes travaillent de 22 h à 7 h en Côte-d'Or pour maintenir le calme. Nous avons suivi leurs missions toute la nuit.
La nuit du nouvel an n'est pas comme un événement les autres, et encore moins pour les force de l'ordre de Côte-d'Or. À soirée exceptionnelle, mesure exceptionnelle, 160 gendarmes sont mobilisés dans 45 services sur l'ensemble du département pour des missions bien spécifiques. "De 22 h à 7 h, nous devons gérer tout trouble à l'ordre public et tout débordement pour que les festivités puissent se dérouler dans les meilleures conditions", déclare le général François Santarelli.
Au centre opérationnel aussi, il faut répondre présent aux plus de 200 appels pour accidents ou tapages nocturnes, soit presque 15% de plus qu'un samedi ordinaire. Mais les forces de l'ordre se montrent plus clément qu'à l'accoutume sur le bruit. "On a une certaine tolérance sur ce genre d’événement pour le 31 décembre", confirme le général.
Soirée calme pour les contrôles routiers...
Pour la brigade d'Is-sur-Tille, le travail a commencé dès l'après-midi avec la sécurisation des commerces. Le capitaine Choux et ses hommes vont ensuite passer la soirée sur les bords de route, avec un rôle bien précis. "On cherche à empêcher, dissuader les gens de prendre leur véhicule après avoir consommer de l'alcool. On veut éviter tout accident corporel ou mortel", déclare le capitaine Choux.
Avec plusieurs contrôles et beaucoup de prévention, la nuit est relativement calme pour la brigade. Une personne est en revanche emmené au poste. Pas de papier, taux d'alcoolémie excessif, la soirée s'arrête là pour le conducteur. "On doit l'emmener avec nous pour vérifier qu'il a bien le permis et son identité." Le jeune homme accepte, mais imaginait certainement démarrer la nouvelle année d'une autre façon.
...Et les brigades à pied
Si la fête bat son plein à l'intérieur des maisons, les rues sont calmes. Un silence, dû aussi aux rondes de gendarmes dans les quartiers. L'arrestation de plusieurs personnes cette année y est peut-être pour quelque chose. "L'action qu'on a eu toute l'année, on en récolte peut-être les fruits ce soir avec une nuit plutôt calme", s'en félicite Christophe Leroux, commandant de la brigade de Quétigny.
Le gendarme se montre peu inquiet quand à de possibles troubles, il est sûr des forces en présences. "Tous les ans on a le même dispositif, ça fait partie du job pour nous. Le jour de l’an est important on doit être présent pour répondre aux besoins. Les gens sont en fête, nous on est la pour les protéger", assure Christophe Leroux.
Le préfet de la Côte-d'Or a également fait part du bilan sécurité pour la nuit du nouvel an. Un bilan positif puisque rien n'est à déclarer. "Aucun affrontement n'est à déplorer. Aucun policier ou gendarme n'a été blessé, ni sapeur-pompiers pris à partie", déclare-t-il.