Les festivités de fin d’année ne sont pas toujours de tout repos pour le Père Noël. A Dijon, on l’a parfois brûlé, sans oublier que, depuis 66 ans, il doit descendre en rappel la tour de la mairie. Mais, cette fugitive apparition - synonyme de cadeaux - a toujours fait rêver les enfants.
Le 23 décembre 1951, l’effigie du Père Noël est brûlée aux grilles de la cathédrale de Dijon. L’exécution s’est déroulée en présence des enfants des patronages. Le clergé l’avait condamné comme usurpateur et hérétique, rappelant aux catholiques que la fête de Noël doit rester la fête anniversaire de la naissance du Christ.Le lendemain, en réaction à la décision du clergé, le chanoine Kir, maire de Dijon, qui ne partageait pas l’avis du clergé, demande à un Dijonnais déguisé en Père Noël de marcher sur le toit de la mairie.
La première captation télévisée de cet événement se déroule en 1968, le Père Noël fait sa descente du toit de la mairie de Dijon devant les caméras.
En 1966, la télévision régionale demande à de jeunes Bourguignons, ce que représente Noël pour eux. Ils insistent sur le partage et la famille. Ils évoquent les cadeaux, mais aussi la guerre qui se déroule au Vietnam. Certains vont visiter les plus âgés ou préparent un spectacle, d’autres craignent l’ennui de ces festivités.
En 1969, de petits Bourguignons racontent ce qu’ils ont demandé au Père Noël… Sur leur liste, on trouve notamment une poupée qui pleure, un Larousse, un habit de cowboy et un de cosmonaute, etc.