Ce mercredi 22 mars, l'équipe du film "Nous, les Leroy" a privatisé le septième sous-sol du parking Saint-Anne de Dijon. L'ensemble du tournage se déroule dans la région, à la demande du réalisateur Florent Bernard dit FloBer, qui a grandi à Autun en Saône-et-Loire.
Il était impossible de garer sa voiture au septième sous-sol du parking Saint-Anne de Dijon ce mercredi. La raison ? Depuis 9 heures du matin, de nombreuses équipes s'affairent à monter une agence de locations de voiture, un décor fictif pour le tournage d'un film. Nous, les Leroy est une comédie dramatique du réalisateur Florent Bernard, plus connu sous le nom de FloBer. Ce dernier est un auteur renommé sur YouTube, et est originaire de la région puisqu'il a grandi à Autun.
"Je pensais à des décors et c'était ici, en Bourgogne"
Pour lui, réaliser son premier film dans des lieux qu'il a connus pendant toute son enfance dépasse bien plus que la symbolique. "Quand j’écrivais certaines scènes, je pensais à des décors et c’était des décors d’ici en Bourgogne. J’ai beaucoup traîné à Autun et à Dijon, tous les week-ends je venais ici. C'est assez avantageux de connaître les lieux. Un jour, on a perdu un décor extérieur parce qu’il pleuvait à Autun et j’ai dit “il y a le stade Saint-Roch que je connais pas loin, demandons à la mairie pour tourner” et on a tourné là bas", raconte-t-il.
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Nous, les Leroy raconte un road trip familial où un père essaye de reconquérir sa compagne à travers un voyage en famille. Les parents sont joués par José Garcia et Charlotte Gainsbourg. Une histoire qui fera sens à beaucoup de gens selon le néo-réalisateur. "C’est un peu inspiré de ce que moi j’ai connu dans ma famille et de ce que plein de gens ont vécu. Je suis la première génération qui a accepté le divorce. Nous ça nous semblait logique et je me suis dit qu’il y avait pleins de trucs intéressants autour de ça."
Un décor pensé et conçu en trois semaines
Ce mercredi, ce ne sont pas les beaux paysages bourguignons qui intéressent l'équipe du film, mais bel et bien le parking Saint-Anne de Dijon. On retrouve le lieu de travail du personnage principal, monté de toute pièce. Un décor, qui ne s'est pas construit en un jour. "Entre la réflexion, la conception et la proposition aux réalisateurs, trois semaines s'écoulent. Il y a des contraintes de hauteur pour descendre les matériaux, on a fait des plans au sol. On a construit au millimètre près pour que tout rentre bien et s’intègre correctement dans le fond du parking", ajoute la décoratrice Frédérique Doublet.
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Si ce décor peut paraitre lugubre, ce n'est pas un hasard. "C’est la scène qui permet de comprendre où travaille le personnage principal. On comprend qu'il est dans un endroit où il ne voit pas le jour et ça a un sens dans le scénario. Il peut s'éteindre un petit peu, c’est un travail qui n’est pas très drôle."
Nous, les Leroy nécessitera au total une trentaine de jours de tournage dont une vingtaine en Bourgogne, notamment à Autun et à Dijon. Le film devrait sortir au cinéma en 2024.
