Grand Dijon : Michel Rotger est sommé de démissionner

Le maire de Chevigny-Saint-Sauveur, Michel Rotger, a été condamné à un an de prison avec sursis pour agressions sexuelles sur une employée de la mairie. François Rebsamen président du Grand Dijon, lui demande de démissionner de ses fonctions.

Le maire LR de Chevigny-Saint-Sauveur a été condamné suite à la plainte d’une employée de cantine de sa commune. L’élu lui a imposé à cinq reprises, entre octobre 2013 et janvier 2014, des baisers sur la bouche et des caresses à caractère sexuel. Pour ces faits, il a été condamné en juin 2016 à un an de prison avec sursis. Une condamnation pour laquelle Michel Rotger n’a pas fait appel. La condamnation est donc définitive, mais l'élu est toujours maire de Chevigny et vice-président du Grand Dijon. A la mairie de Chevigny l'opposition s'insurge.

François Rebsamen a déclaré à France 3 Bourgogne qu’il a demandé à Michel Rotger de démissionner. Au cas où ce dernier refuserait, le président du Grand Dijon lui retirera sa délégation de 15e vice-président chargé de l’économie sociale et solidaire.

Le reportage de Gabriel Talon, Jean-Louis Saintain et Laurence Crotet-Beudet

Le maire de Chevigny-Saint-Sauveur, condamné le 9 juin dernier à un an de prison avec sursis pour agression sexuelle sur une employée municipale, a décidé de ne pas faire appel. Des voix s’élèvent pour réclamer son départ. Le reportage de Gabriel Talon, Jean-Louis Saintain et Laurence Crotet-Beudet avec François Rebsamen, président du Grand Dijon ; Jean Perrin, conseil municipal d’opposition DVD et Laure Ignace (par téléphone), juriste de l’Association des violences faites aux femmes au travail. ©France 3 Bourgogne

Intervenants :
-
François Rebsamen, président du Grand Dijon (PS)
-Jean Perrin, conseil municipal d'opposition (DVD)
-Laure Ignace par téléphone, Juriste AVFT (Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail)
 

Pour l’opposition municipale de Chevigny-Saint-Sauveur, la situation est "intenable"


Quant à l'association européenne contre les violences faites aux femmes au travail, partie civile lors du procès, elle s’étonne et déplore le manque de réaction de sa famille politique. Une famille politique (Les Républicains), qui –au niveau local- estime que la question est à régler au niveau national.

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