Le maire de Chevigny-Saint-Sauveur comparaissait le 11 mai devant le tribunal correctionnel de Dijon pour répondre de harcèlement sexuel et agressions sexuelles sur une agente de la commune. Deux ans de prison avec sursis ont été requis, le jugement a été mis en délibéré au jeudi 9 juin.
A l'audience, le maire avait nié les faits
Cela a été sa ligne de défense tout au long de l'affaire, il a nié les faits. A l'audience du 11 mai, il avait déclaré "Ce n'est pas mon style, ce n'est pas mon genre. Je n'ai jamais agressé quelqu'un"Son avocat, Maître Samuel Estève, évoquait une possible "cabale" à l'encontre de son client, et prônait la relaxe.
Beaucoup de dossiers similaires
L'avocate de la plaignante, Me Elodie Tuaillon-Hibon, avait déclaré à la presse qu’elle espérait que cette affaire serve de "détonateur". Il y a "beaucoup de dossiers comme cela dans le champ des collectivités territoriales", a-t-elle dit.Partie civile
L’AVFT (Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail) s’est portée partie civile dans cette affaire.Elle soutient la plaignante qui se bat pour faire reconnaître les faits. Elle est en arrêt maladie depuis plus deux ans. Elle souffre d’un "syndrome de stress post-traumatique engendré par les violences sexuelles" qui l’a conduite notamment à être hospitalisée.
L'AVFT a demandé 3 000 euros au titre du préjudice moral tandis que l'avocate de la plaignante a demandé 30 000 euros.