L'élection de Thierry Falconnet ne faisait guère de mystère. Ce lundi 21 septembre 2015, l'ancien premier adjoint a été largement élu maire de Chenôve à la place de Jean Esmonin, démissionnaire. La surprise est venue des différents rejets d'étiquettes et démissions, tous bords confondus.
Jean Esmonin dit quitter son fauteuil « prématurément »
Jean Esmonin, qui a présidé à la destinée de Chenôve pendant seize ans, n'a pas caché sa déception d'avoir été poussé vers la porte «prématurément», selon son propre terme. Au cours d'une dernière campagne houleuse, il avait promis de démissionner à mi-mandat. Jean Esmonin se voyait donc visiblement aux commandes de la ville jusqu'en 2017. Il restera simple conseiller mais sans l'étiquette PS. Il a été suivie par Sandrine Richard, jusqu'ici deuxième adjointe en charge de l'administration générale et de la cohésion sociale. Elle a également décidé de claquer la porte de la majorité municipale.Roland Ponsâa a démissionné
Au cours du même conseil, on a appris que Roland Ponsâa a démissionné de son mandat de conseiller. Cet ancien proche de Jean Esmonin - il était son premier adjoint - lui avait donné du fil à retordre en se présentant aux dernières municipales en mars 2014. Ce dissident socialiste a perdu au second tour de 155 voix. Roland Ponsâa est remplacé par Sylvain Blondin.Autre départ, Jean-Pierre Bonadei a annoncé qu'il ne faisait plus partie du groupe Front national.
Le reportage de C. Jouret et J-F. Guilmard avec :
- Jean Esmonin, ancien maire de Chenôve (PS)
- Thierry Falconnet, nouveau maire de Chenôve (PS)
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