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Selon le site d'informations, François Sauvadet fait l'objet d'une enquête préliminaire « à la suite d’un signalement effectué en juillet 2014 par des opposants qui s’inquiètent de possibles détournements de fonds publics ou délits de favoritisme au sein du conseil départemental – un signalement d’abord effectué auprès de la procureure de Dijon, qui s’est ensuite dessaisie au profit de Paris en mars 2015. »
D'après nos propres informations, tout est parti d'une lettre envoyée par le groupe PS, écologistes et divers-gauche au conseil départemental, présidé alors par Jean-Claude Robert, et signée par tous les élus de l'opposition. Un gendarme bisontin a entendu Jean-Claude Robert avant l'été 2015. Cette enquête préliminaire sur des soupçons de malversation, confirmée ce soir à l'AFP par la procureure de Dijon Marie-Christine Tarrare, explore trois points.
La création d'un poste de chargé de mission "insertion" pour un proche
Le premier concerne le poste de chargé de mission "insertion" qu'occupe Pascal Grappin, un proche de François Sauvadet, depuis 2009 au Département. « Dans leur signalement à la justice, les élus d’opposition suspectent un emploi fictif », précise l'article. Et de citer des passages de la lettre de signalement au Parquet :« Nous n’avons aucun élément concret qui permettrait d’évaluer son activité. (…) Les entreprises d’insertion (…) ont déjà pu le solliciter, mais aucune ne nous confirme que ces sollicitations ont abouti directement et effectivement à une prise en compte. (…) Nous-mêmes n’avons pu observer aucune production (…). Ce sont par des litotes que répondent des agents des services à son sujet : “Un bureau inoccupé”, “Aucune production d’acte”… »
Ce proche a vendu pour plus de 17 000 euros de formations au Département
Toujours selon Mediapart, les opposants à François Sauvadet, dans leur signalement, s'interrogent également sur une « utilisation abusive » des deniers départementaux en matière de formation. Le même Pascal Grappin a facturé au conseil départemental 9 449 euros et 7 800 euros pour la formation d'une vingtaine d'élus centristes et de droite de cette Assemblée. « Pascal Grappin a cofondé un institut, basé en Côte-d’Or, sobrement baptisé "Territoires et formations", habilité par le ministère de l’intérieur en mai 2013 à vendre ses sessions. Dès l’été suivant, cette association, présidée par Pascal Grappin, alors conseiller-régional-chargé-de-mission-départemental, obtenait deux marchés », écrit le site. Or, les détracteurs de ces marchés publics dénoncent « quelques absents ou participants fantômes – une astuce éculée dans le secteur de la formation d’élus, où les tarifs sont facturés par personne. »
C'est une révélation du site Mediapart confirmée par l'AFP. Le parquet national financier a ouvert une enquête préliminaire visant le président du conseil départemental de Côte-d'Or, François Sauvadet.
Cette enquête fait suite à un signalement effectué en juillet 2014 par le groupe d'opposition auprès du procureur de la république de Dijon.
Dernier volet de cette enquête préliminaire, révélée par Mediapart, la passation d'un marché avec Bygmalion en 2008 pour la fabrication du journal départemental, "Côte-d’Or magazine". Ce qui était le cas dans la majorité des collectivités locales présidées par la droite à l'époque. Rappelons que Bygmalion était une agence de communication détenue par des proches de Jean-François Copé, le président de l'UMP d'alors. Cette entreprise est, par ailleurs, au cœur d'une enquête de surfacturation de prestations à ce parti politique dans le cadre de la campagne électorale pour les présidentielles de Nicolas Sarkozy.
La réponse de François Sauvadet
Sollicité par France 3 Bourgogne, le cabinet de François Sauvadet n'a pas donné suite. Il nous a renvoyés vers la déclaration que le président du conseil départemental de Côte-d'Or a faite au Bien Public. « J'ai été très surpris en lisant l'article de Mediapart ce matin car ni le directeur général des services du conseil départemental, ni moi-même n'avons été informés d'une procédure quelconque. L'article relate des allégations de l'opposition départementale en 2014 au sujet de dossiers qui ont fait, en leur temps, l'objet de délibérations de l'assemblée en toute transparence. Après les tracts diffamatoires dont j'ai été victime durant la récente campagne électorale, tout cela ajoute encore au climat délétère qui règne en Côte-d'Or depuis quelques mois. Pour ma part, je reste calme et serein... », a affirmé François Sauvadet dans les colonnes de nos confrères.
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