Sables du Sahara : "c'est le meilleur mois de ma carrière !", rigole un laveur de voitures en Bourgogne

Un nouveau nuage de sables du Sahara se déplace au-dessus de la France, ce mercredi 13 avril. Il s'agit du troisième épisode en un mois. À Dijon, les laveurs de voitures se défendent : non, ce n'est pas un complot !

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Peut-être avez vous découvert votre voiture couverte d'une poussière jaunâtre, mercredi matin en partant travailler. Et pour cause, un nouveau nuage de sables du Sahara survole la France, ce mercredi 13 mars. Il s'agit du troisième épisode de "pluies de sable" en l'espace d'un mois, après un premier mi-mars et un deuxième dix jours plus tard. 

Un phénomène qui pourrait conduire bon nombre d'automobilistes à laver à nouveau leur véhicule... une véritable aubaine pour les stations de lavage ! Une situation qui pousse les internautes à (gentiment) se demander si les laveurs de voiture ne sont pas à l'origine de ces chutes de sable.

"Beaucoup de clients nous ont demandé si c'était de notre faute !"

Alors, les laveurs de voiture sont-ils de mèche avec la météo pour se remplir les poches ? Romain Venero est responsable technique dans plusieurs stations de lavage Éléphant Bleu, à Dijon (Côte-d'Or) et ses alentours. Pour lui, la réponse est très claire.

"On a vu beaucoup de clients qui nous ont demandé si les pluies de sable étaient de notre faute !", affirme-t-il en riant. "Mais malheureusement, on n'a pas encore le pouvoir de contrôler la météo !"

Reste que la fréquentation des stations de lavage a grimpé en flèche au cours des des précédents épisodes de sable. "Le deuxième a duré plusieurs jours, et on était débordé dès le premier jour !", se remémore-t-il. "Et forcément, plus on a de clients, plus notre chiffre d'affaires augmente."

Ce qu'on a gagné en plus avec les sables du Sahara, ça a moins été du bénéfice que du rattrapage pour les années précédentes.

Romain Venero, responsable technique de stations Éléphant Bleu

Une position partagée par Thierry Furrer, responsable de la station Aqua Car à Chenôve, pour qui les chutes de poussières sont du pain béni.

"Ça fait quatre ans que je suis installé, et le mois de mars a été le meilleur mois que j'ai fait depuis le début de mon affaire", clame-t-il. "Mais pour le coup, ça compense les mois où on n'a rien !"

Pour rappel, les sables du Sahara ne représentent normalement aucun danger pour la santé. Il convient cependant, pour les personnes les plus sensibles, d'éviter les activités sportives ou les déplacements sur les grands axes routiers aux heures de pointe.

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