Un programme a été lancé pour former les urgentistes de Bourgogne à prendre en charge des victimes d’attentats. Dans ce cadre, un exercice de simulation est organisé au centre hospitalier de Semur-en-Auxois, en Côte-d’Or, mercredi 8 mars 2017.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Lors des attentats qui ont frappé Paris en 2015, les services de secours et de santé (pré-hospitaliers et hospitaliers) ont dû prendre en charge un très grand nombre de blessés graves, souffrant de pathologies particulières.

En effet, les armes utilisées par des terroristes (explosifs et armes de guerre) génèrent des pathologies différentes de celles du “temps de paix”. Ces types de blessures sont mal connus des soignants civils, indique l’ANFH Bourgogne (Association Nationale pour la Formation permanente du personnel Hospitalier).

De plus, lors de ces événements, le grand nombre de blessés dépasse, "au moins transitoirement", les capacités des structures médicales.


Qu'est-ce que la simulation en santé ?

La menace terroriste est toujours présente : l’état d’urgence a été prolongé jusqu’au 15 juillet 2017. Dans ce contexte, les professionnels de santé doivent être prêts à intervenir en cas de nouveau drame.

Concrètement, "la médecine d’urgence civile doit s’inspirer de la médecine de guerre et bénéficier de l’apport des connaissances et des techniques tirées des conflits récents (Irak, Afghanistan, Mali) ; triage, damage control ressuscitation et damage control surgery, protocoles de transfusion massive, utilisation de garrots et de pansements hémostatiques, notion de mort évitable".

La formation, qui se déroule sur une journée, comprend des exercices de simulation en santé. La simulation en santé correspond "à l’utilisation d’un matériel (comme un mannequin ou un simulateur procédural), de la réalité virtuelle ou d’un patient standardisé, pour reproduire des situations ou des environnements de soins".

Cela permet d’enseigner des procédures diagnostiques et thérapeutiques et de "répéter des processus, des situations cliniques ou des prises de décision par un professionnel de santé ou une équipe de professionnels", précise l’ANFH Bourgogne.

Un programme a été lancé pour former les urgentistes de Bourgogne à prendre en charge des victimes d’attentats. Dans ce cadre, un exercice de simulation est organisé au centre hospitalier de Semur-en-Auxois, en Côte-d’Or, mercredi 8 mars 2017. ©France 3 Bourgogne

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information