Billy, un fox-terrier de 13 ans, est coincé depuis près d’une semaine dans un tunnel sous le canal de Bourgogne. Des spéléologues ont tenté en vain de le localiser. Cette fois, c'est VNF qui a décidé de baisser de 20 cm le niveau d'eau du canal ce mardi 9 avril 2019.
Le sort de Billy, un fox-terrier adopté dans un refuge il y a 8 ans, a ému toute la France. Depuis mercredi dernier, le chien s'est engouffré dans un tunnel qui passe sous le canal de Bourgogne à hauteur de la commune de Saint-Usage, en Côte-d'Or.
Jusqu’à présent, il répondait aux appels de son maître, un Anglais prénommé Mike.
Reportage de François Latour, Tiphaine Pfeiffer et Rachel Nectoux avec :
-Mike, propriétaire du chien Billy
-Laure Bodoignet, bénévole de l’association Arche d'Emy - Aiserey
Mais depuis lundi 8 avril, à 16 heures, Billy ne donne plus aucun signe de vie. Des spéléologues qui se sont rendus sur les lieux ont tenté de le localiser, mais sans succès. Ils ne reprendront les opérations de sauvetage que si l’animal se manifeste de nouveau.
Ce mardi, dans la matinée, Mike s'est rendu près du canal à Saint-Usage pour tenter d’entrer en contact avec Billy. L’occasion de vérifier si le fox-terrier a mangé la nourriture laissée pour lui dans le tunnel par les spéléologues.
Mais, l'animal n'a donné aucun signe de vie.
Reportage de Sylvain Bouillot, Damien Rabeisen et Pascal Rondi
Cette fois, c'est VNF (Voies navigables de France) qui va tenter une manoeuvre pour sauver le fox-terrier. L'organisme, qui est chargé d'entretenir les canaux, est en train de baisser de 20 cm le niveau du bief du canal (le lieu où la hauteur d'eau est maximale).
Objectif : vider le siphon qui relie le tunnel à un terrier de ragondin où Billy se trouverait.
L'histoire se termine bien : cet après-midi, aux alentours de 14h30, le chien a été récupéré par des bénévoles qui ont creusé une galerie.
Le sauvetage de Billy a soulevé une énorme polémique sur les réseaux sociaux
La préfecture, mise en acccusation, a dû faire deux communiqués pour expliquer que le SDIS et ses unités spécialisées GRIMP, plongeurs et cellule d'appui sauvetage-déblaiement, s’étaient déplacés à plusieurs reprises et étaient intervenus, sans succès compte tenu de la configuration des lieux et de leur dangerosité.