Covid-19 : Danielle Brulebois, députée du Jura, mène une réflexion au sujet du recyclage des masques chirurgicaux

Que vont devenir ses milliards de masques utilisés depuis l'apparition du coronavirus ? La députée du Jura Danielle Brulebois se penche sur la question au sein de l'Assemblée nationale. Elle vient d'être nommée rapporteure de la Mission d’information flash sur le traitement des masques usagés.

"Le masque s’est imposé et généralisé et donc il est de notre devoir de nous inquiéter du devenir de ces déchets. 1,5 milliards de masques se retrouvent dans les océans. Lorsqu'ils sont correctement jetés, ces masques finissent dans la poubelle grise et donc à l’incinération ou à l’enfouissement. Ce n'est pas satisfaisant" nous a expliqué la députée LREM du Jura, Danielle Brulebois. Elle vient d'être nommée rapporteure de la Mission d’information flash sur le traitement des masques usagés, avec le député Gérard Leseul.

En effet, le masque est devenu un objet de notre quotidien depuis le mois de mars 2020, date à laquelle le coronavirus est venu chambouler nos vies. Après près d'un an de cohabitation avec le virus et le masque sur nos visages, l'Assemblée nationale se penche sur l'épineuse question de son recyclage, alors que des milliards de masques se retrouvent dans la nature bien qu'il pourraient mettre jusqu'à 500 ans pour se décomposer.

Le but de la mission menée par Danielle Brulebois est d'abord de dresser l'état des lieux de la filière naissante du recyclage des masques. Des initiatives voient le jour petit à petit sur le territoire. Collecte, tri, décontamination... le travail est de taille.

"L'Etat a un rôle à jouer pour soutenir les initiatives et de les faire connaître et de voir comment on peut les dupliquer sur le territoire" explique la députée. "Si on crée une filière spécifique, on peut envisager de créer une éco-contribution" poursuit-elle.

Découvrez le reportage d'Isabelle Brunnarius et Denis Colle :

En France, la société Plaxtil fait parler d'elle en matière de recyclage des masques chirurgicaux. Cette start-up située dans la Vienne a développé une solution inédite.

"Les masques sont mis en quarantaine durant une semaine après la collecte. Ensuite, on leur retire leur barrette métallique et ils passent au broyage", explique Olivier Civil, co-fondateur de la start-up au magazine Bio A La Une. Le broyat est alors transformé, selon la formule dont ils détiennent le secret, en Plaxtil, billes de polymère qui pourront être injectées dans des moules, afin de leur donner une nouvelle vie.

D'autres initiatives ont vu le jour comme celle de l’entreprise TerraCycle qui propose de recycler les masques jetables et autres équipements de protection individuelle (EPI), comme les gants et les visières, non pris en charge par les filières de tri traditionnelles, comme le rapporte LeMonde.fr. 

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