C'est dans notre région que l'Insee a enregistré la plus forte surmortalité au mois de janvier 2021. L'institut statistique a comptabilisé 29 % de décès de plus qu'en 2020 et 22 % de plus qu'en 2019.
La Bourgogne-Franche-Comté est la région de France métropolitaine où on a enregistré la surmortalité la plus importante au mois de janvier 2021. "Entre le 1er janvier et le 1er février 2021, la Bourgogne-Franche-Comté a enregistré 3 753 décès, soit 29 % de plus qu'en 2020 et 22 % de plus qu'en 2019 sur la même période, précise l'Insee dans un communiqué daté du 15 février. À noter que les décès causés par la grippe hivernale ont été plus nombreux début 2019 qu'en 2020."
"Mayotte mis à part, la région a la surmortalité la plus élevée devant la Provence-Alpes-Côte d'Azur (+ 19 %) et Grand-Est (+ 18 %), poursuit l'Insee. Longtemps derrière Auvergne-Rhône-Alpes, le basculement a eu lieu mi-décembre. Alors que cette dernière a connu un important repli des décès au cours du mois de décembre, le niveau est resté stable, et élevé, en Bourgogne-Franche-Comté."
"L'augmentation du nombre de décès en début d'année concerne particulièrement les personnes âgées de 85 ans ou plus. Entre 65 et 84 ans, la hausse est moindre comparée à 2019, année au cours de laquelle la grippe saisonnière avait été assez virulente", ajoute le communiqué.
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Le Jura le plus touché
Pour suivre l’évolution de la mortalité en 2021, l’Insee fait le choix de privilégier la comparaison avec l’année 2019, année sans épidémie Covid. C'est dans le Jura qu'est enregistrée la plus forte progression des décès depuis le début de l'année par rapport à 2019 (+ 49 %). "Dans la région, la hausse est également conséquente en Haute-Saône (+ 36 %), dans le Doubs (+ 30 %) et en Saône-et-Loire (+29 %)", note l'institut.
L'Insee n'est pas destinataire des causes de décès. C'est donc bien l'ensemble des décès enregistrés dans les fichiers d'état civil qui est présenté ici, et non pas uniquement ceux imputables au Covid-19. "Les décès sont enregistrés dans la commune où ils ont eu lieu (et non au lieu de résidence), à la date du décès", précise le communiqué.
Les données communiquées par l'Insee restent provisoires. "Les données les plus récentes sont incomplètes car les communes ont une semaine pour transmettre les données et le délai de transmission varie en fonction du jour de la semaine. La rapidité de remontée de ces informations varie également selon les départements et pourrait être perturbée par les mesures de confinement", rappelle l'institut.