Ce n'est pas la première fois que des familles de Franche-Comté sont endeuillées par le crash d'un avion égyptien. En 2004, un Boeing 737 s'était écrasé peu après le décollage de la station balnéaire de Charm-El-Cheikn en Egypte.
Le 3 janvier 2004, un Boeing 737 de la compagnie égyptienne Flash Airlines s'abîmait en mer Rouge. Il avait décollé trois minutes auparavant. Le vol devait rallier Paris.
A bord de l'appareil, 148 personnes dont 134 français.
En Franche-Comté, Annie Gaudillière avait perdu dans le crash son frère, sa belle-soeur et sa nièce âgée de 12 ans. La famille disparue était originaire de Montfaucon, près de Besançon.
En Bourgogne, la famille Fouchard, originaire de Frotey-les-Vesoul en Haute-Saône, avait perdu onze membres de sa famille.
12 ans après le crash, le parquet de Bobigny a estimé que des poursuites n'étaient pas justifiées et a requis début 2016 un non-lieu.
Egyptair, une famille de Haute-Saône endeuillée
Hier on a appris qu'Isabelle Genin, 29 ans originaire de Dampierre-sur-Salon en Haute-Saône se trouvait à bord de l'appareil qui s'est écrasé jeudi. Elle voyageait avec son compagnon Karim Swellam, 32 ans.L'enquête avance sans qu'on connaisse encore les causes exactes du crash. Des alertes signalant une fumée et une défaillance du système de commandes de vol dans l'Airbus d'EgyptAir qui s'est abîmé en Méditerranée relancent le débat sur les causes du crash, alors que la recherche des corps et des boîtes noires s'intensifient.
Jusqu'alors, le gouvernement égyptien et la communauté des experts semblaient privilégier la thèse de l'attentat pour expliquer la chute jeudi du vol MS804 reliant Paris au Caire avec 66 personnes à bord, dont 30 Egyptiens et 15 Français, non loin d'une île grecque à 290 km de la côte nord de l'Egypte.