Les recherches dans le lac d'Aiguebelette en Savoie ont pris fin après plusieurs jours d'exploration du lac à l'aide de plongeurs et sonars. La gendarmerie continue à patrouiller sur le terrain à la recherche de la fillette jurassienne disparue depuis près de trois semaines.
Trois semaines après la disparition de la fillette, les recherches se poursuivent "dans le cadre du service normal et dans le cadre plus spécifique de l'enquête judiciaire en fonction des éléments fournies par les réponses de l'appel à témoin qui affluent chaque jour", a confié à franceinfo la chargée de communication de la gendarmerie.
L'appel à témoins lancé auprès de la population a connu un large écho et les enquêteurs passent aux cribles les informations recueillies, a indiqué la gendarmerie.
La cellule d'enquête reste mobilisée
Six patrouilles en voiture, dix gendarmes sur le terrain et douze membres de la cellule d'enquête restent mobilisés pour retrouver Maëlys, 9 ans. Les gendarmes sont par ailleurs "à la disposition" de l'enquête pour procéder si nécessaires à de nouvelles recherches.
Les fouilles menées autour et dans le lac d'Aiguebelette (Savoie), proche de l'endroit de la disparition de la fillette et du domicile du principal suspect, se sont achevées sans résultats mercredi soir, a-t-on indiqué de source proche de l'enquête.
Les recherches également menées dans un autre lac proche, celui de Romagnieu (Isère), ne sont pas terminées mais ne reprendront que vendredi ou lundi.
Plusieurs patrouilles vont continuer à se relayer sur la journée. "D'autre unités de la région et même d'autres régions (maître-chiens, plongeurs, PGHM, hélicoptères...) sont encore susceptibles d'être engagées au coup par coup en fonction des besoins, durant les jours à venir", a précisé également la gendarmerie.
Les parents de Maëlys reçus par les juges d'instruction
Les parents de la fillette ont été reçus mercredi matin par les juges d'instruction en charge de l'affaire. Au cours de cet entretien, ils ont raconté comment ils ont vécu la soirée de mariage au cours de laquelle leur fille de 9 ans a disparu, à Pont-de-Beauvoisin (Isère). Ils ont répété à quel point ils avaient trouvé "suspect" le comportement de l'homme mis en examen et écroué pour enlèvement. Selon eux, l'homme de 34 ans, principal suspect, était trop proche de l'enfant dans la soirée, puis trop indifférent au moment des recherches.
Maëlys a disparu dans la nuit du 26 au 27 août 2017 à Pont-de-Beauvoisin en Isère lors d'un mariage. L'enfant s'est volatilisée. Les recherches sur le terrain dans les gorges de la Chaille et le lac d'Aiguebelette n'ont rien donné. Ce sont des lieux que connaissaient bien le suspect.