L'heure est à la soupe à la grimace, plutôt qu'à la soupe aux choux... du fait d'une sécheresse remarquable cet été, la pire enregistrée depuis 2003.
Des choux qui ne se sont pas développés au bon moment, invendables sur les marchés, voilà l'une des conséquences de la sécheresse enregistrée cet été. Issus de l'agriculture bio ou de l'agriculture traditionnelle, tous ont souffert et n'ont pu prospérer correctement.
Les betteraves aussi ont subi les effets de la sécheresse. A côté de certaines qui ont pu atteindre un calibre normal, d'autres, non arrosées, ont subi la sécheresse et n'ont pu se développer.
Pour sauver leur récolte, certains maraîchers ont choisi de sacrifier les plantations les moins rentables. Pour les autres, l'arrosage était obligatoire. Résultat, la facture d'eau a parfois été multipliée par deux.
Autre conséquence : entre des hivers de moins en moins rudes et les périodes de sécheresse, certains insectes voraces prennent leur quartier d'été dans les champs.
Les agriculteurs s'adaptent, mais avec une appréhension relative aux pertes financières. Pour les carottes par exemple, sur 900 kilos récoltés habituellement, tel agriculteur pense pouvoir ne vendre cette année que 300 à 400 kilos.