1500 personnes ont défilé dans les rues de Besançon (Doubs). A Audincourt, la CFDT organisait un pique nique sur le thème de l'engagement syndical.
A Besançon, le cortège est parti du parvis de la Gare Viotte où les cheminots toujours en grève ont récolté des dons. Au pied de la guerre, la traditionnelle vente de muguet. Puis le cortège est descendu en ville en direction de la Place Granvelle où un village de défense des services publics était installé.
Présents à cette fête du Travail 2018, des militants CGT, FO, Sud, NPO, Lutte Ouvrière ou France Insoumise. La CFDT était absente de la manifestation. Les défilés du 1er mai, ce n'est pas la tasse de thé de la Confédération et de son secrétaire Laurent Berger. La convergence syndicale n'a pas eu lieu. Il est rare que la journée internationale des travailleurs soit l'occasion de faire bloc pour les syndicats comme en 2002 pour "faire barrage" à Jean-Marie Le Pen. Cette année ne déroge pas à la règle, malgré un contexte social agité.
A Audincourt, la CFDT organisait son propre rassemblement. Dans le parc Japy, la confédération appelait à un grand pique-nique autour de mai 68 et plus largement de l'engagement syndical. La formule a attiré ce midi une petite centaine de militants et adhérents. Michel Gay, président de la CFDT des retraités du pays de Montbéliard en faisait partie. Sandra Parent secrétaire régionale CFDT Belfort Montbéliard évoque une mobilisation différente aujourd'hui des salariés. "Ce qu'attendent les salariés aujourd'hui, c'est du concret dans leurs entreprises" explique t-elle. On est loin des grandes luttes sociales que furent les manifestations de mai 68.
Ce qui a changé depuis mai 68 ? La femme est désormais plus présente dans le monde du travail et l'action syndicale.