Agression d'un agent SNCF à Besançon : un homme condamné pour violence contre une personne chargée de service public

Ce lundi 28 octobre, un jeune homme suspecté d'avoir participé à l'agression d'un agent SNCF devant la gare de Besançon la semaine précédente était jugé en comparution immédiate. Il a été condamné à huit mois de prison avec sursis et deux ans de mise à l'épreuve.

Moins d'une semaine après l'agression d'un agent de la SNCF devant la gare Viotte de Besançon, ce lundi 28 octobre, l'un des jeunes hommes impliqués était jugé en comparution immédiate. Il a été condamné à huit mois de prison avec sursis et deux ans de mise à l'épreuve avec interdiction d'entrer en contact avec la victime. Jugé totalement responsable du préjudice subi, il doit donc régler les frais de justice des deux parties civiles, le chef d'escale et la SNCF, soit 450 euros. Il devra également régler les frais médicaux de l'agent. La substitut du procureur avait également requis une interdiction de s'approcher de la gare, qui n'a cependant pas été retenue par le tribunal.

Mon client est traumatisé. En 36 ans de carrière, il n'avait jamais rien eu, et là... il a subi un gros choc. Il n'a pas pu se rendre à l'audience de peur de faire face à ses agresseurs et par rapport aux menaces qu'il a reçues lors de cette agression
- Maître Ariel Lorach, avocat de l'agent et de la SNCF


L'homme condamné, faisait partie le jeudi 24 octobre d'une altercation entre quatre personnes et une jeune femme, sur le parvis de la gare, lorsque plusieurs agents de la gare, alertés par une collègue s'étaient interposés. Il avait alors pris à partie l'un d'entre eux, chef d'escale, qui avait en main un téléphone portable et venait de prévenir les autorités. Le jeune homme a été jugé pour lui avoir assené plusieurs coups de poings au visage, qui ont valu trois jours d'interruption temporaire de travail à l'agent. En état de choc, celui-ci est d'ailleurs à ce jour toujours arrêté.
 

Une partie de pétanque alcoolisée 


Âgé de 24 ans, l'agresseur n'avait jusqu'à présent pas de casier judiciaire. Au cours de l'audience, l'homme a expliqué qu'il n'avait pas reconnu l'uniforme du chef d'escale, ni compris qu'il était un agent SNCF. Il n'a pas nié les faits, mais les a mis sur le compte de l'alcool, consommé avec ses amis lors d'une partie de pétanque plus tôt dans la journée. A l'issue de cette partie, les quatre jeunes hommes étaient venus devant la gare, chercher des cigarettes, lorsque selon eux, la jeune fille les aurait agressés. Cette dernière, bien que légérement blessée au visage, n'a pas déposé de plainte. 

Quant à la SNCF, l'entreprise nous a fait parvenir cette déclaration: "nous condamnons cette agression commise sur notre agent qui a agit en dehors du périmètre de ses fonctions, pour un acte citoyen". Chloé Roche, attachée de presse SNCF mobilités en Bourgogne-Franche-Comté, a ajouté "SNCF se félicite de la rapidité avec laquelle l'enquête et l'interpellation ont été menées ainsi que de l'immédiateté de la comparution des agresseurs". 

Une audience civile, destinée à évaluer le préjudice civil, est fixée au 9 janvier 2020. 
 
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