Anesthésiste de Besançon : la cour de cassation examine son maintien en liberté

La Cour de cassation examine ce mercredi 18 septembre le pourvoi formé par le parquet général contre le maintien en liberté du Dr Frédéric Péchier. L"anesthésiste de Besançon est soupçonné de dizaines d'empoisonnements sur des patients dans deux cliniques de Besançon (Doubs).

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Frédéric Péchier est loin d'en avoir fini avec la justice. Ce médecin, âgé de 47 ans, a été mis en examen en 2017 puis à la mi-mai pour un total de 24 empoisonnements présumés de patients, dont neuf mortels.

À quatre reprises - en première instance puis en appel -, la justice a décidé son maintien en liberté sous contrôle judiciaire, la dernière fois le 12 juin. . Cette décision de laisser en liberté sous contrôle judiciaire le médecin avait dès la sortie de l'audience, provoqué la colère des parties civiles, victimes et avocats.
 

C'est contre cette décision de la cour d'appel de Besançon que le parquet général a formé le pourvoi qui sera examiné le 18 septembre par la chambre criminelle de la Cour de cassation.

Le contrôle judiciaire de l'anesthésiste lui interdit d'exercer sa profession depuis 2017. Il a été renforcé après sa seconde mise en examen avec l'interdiction de se rendre à Besançon ou dans la commune voisine où il résidait. Il vit désormais dans le Poitou. 

Le medecin bisontin  est soupçonné d'avoir pollué, de 2008 à 2017, des poches de perfusion de 24 patients, âgés de 4 à 80 ans, pour provoquer des arrêts cardiaques, démontrer ses talents de réanimateur et discréditer ses collègues de clinique, avec lesquels il était en conflit. Dans une interview accordée fin juin à La Nouvelle République, il assurait qu'il n'y avait "pas de preuves de (sa) culpabilité", sinon, ajoutait-il, il serait "en détention".

Lire les derniers articles sur cette affaire de l'anesthésiste de Besançon 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information