La justice chilienne a annoncé cette semaine collaborer avec la France sur la disparition de Narumi Kurosaki l'étudiante japonaise disparue à Besançon. Son ex-petit ami chilien, en
fuite, est recherché pour assassinat.
Un mandat d'arrêt international a été délivré par la France à l'encontre de ce professeur-assistant chilien. Selon une source proche de l'enquête, il aurait regagné le Chili depuis la disparition de la jeune Japonaise dans la nuit du 4 au 5 décembre.
Le Chili "a reçu une demande d'assistance par les autorités compétentes françaises" sur cette affaire, a affirmé le responsable du service de Coopération internationale et des extraditions auprès du ministère de la Justice chilien, Antonio Segovia. Elle concerne "l'identification de certains suspects ainsi que de leurs derniers déplacements", a-t-il ajouté sans donner davantage de précisions.
Venue étudier le français, Narumi Kurosaki, 21 ans, a disparu début décembre à Besançon, une ville de l'est de la France: la justice et la police sont désormais convaincues que l'étudiante japonaise a été assassinée, bien que son corps reste introuvable, et son ancien petit ami chilien est le principal suspect.
La jeune Japonaise, qui avait un bon niveau de français, a été vue vivante pour la dernière fois le 4 décembre entre 22H00 (21H00 GMT) et 23H00 (22H00 GMT).
Cette nuit-là, plusieurs étudiants logeant dans son immeuble, ont entendu "un grand cri". "À partir de ce moment, plus aucune trace de Narumi n'est décelée", selon la procureure de Besançon, Edwige Roux-Morizot.
Les enquêteurs français soupçonnent son ancien petit ami chilien, "qui était en France et présent à Besançon au moment de la disparition", d'être l'auteur de ce crime sans cadavre.