Des recherches sont bien en cours dans cette zone boisée entre Dole (Jura) et Besançon (Doubs). L'information du journal Le Parisien a pu être confirmée. Depuis un mois, le corps de Narumi étudiante japonaise probablement tuée par son ex-petit ami reste introuvable.
Entre Dole et Besançon, une immense forêt longue de 28 km sur 16 km. Près de 21.000 hectares de feuillus, de sentiers entre Doubs et Jura. Le corps de Narumi est-il dissimulé quelque part dans le secteur ?
Selon Le Parisien-Aujourd'hui en France, les données GPS de l'ancien petit ami de la Japonaise ont permis aux enquêteurs de déterminer que ce professeur-assistant chilien, suspecté de l'avoir tuée, était passé dans ce vaste secteur boisé du Jura.
Des chiens spécialisés dans la recherche de cadavres
Les services de police ont orienté leurs investigations dans cette forêt, ont précisé plusieurs sources concordantes à l'Agence France Presse. Les policiers sont appuyés par plusieurs chiens du centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie de Gramat (Lot), spécialisés dans la recherche de cadavres.Le parquet et la police judiciaire n'ont pas confirmé ces informations. Le commissaire Fabrice Finance, directeur adjoint de la Direction interrégionale de la police judiciaire de Dijon, s'est refusé à tout commentaire, trouvant "déplorable que de telles informations soient diffusées dans la presse".
Selon le quotidien Le Parisien, le suspect tueur présumé aurait loué une voiture à l'aéroport de Genève en arrivant en France. Il a quitté la France quelques jours après la disparition de la jeune femme direction le Chili.
Nicolas Zepeda Contreras, ex-petit ami chilien de l'étudiante japonaise fait l'objet d'un mandat d'arrêt international. Il est le dernier a avoir été vu en compagnie de Narumi le 4 décembre dernier à l'entrée de la résidence universitaire de Besançon où logeait la japonaise de 21 ans. Le couple avait dîné ce soir là dans un restaurant à Ornans dans la vallée de la Loue. Selon le Parisien, des plongeurs ont sondé une partie de la rivière la Loue le 19 décembre.
Le Procureur de la République a expliqué mardi 3 janvier à la presse que de très nombreux moyens sont déployés pour retrouver le corps et mener l'enquête. Sans donner plus d'informations.