Le BesAC rencontre Aubenas samedi, pour son premier match en professionnel.
Le Besançon Avenir Comtois (BesAC) n'en finit plus de franchir les étapes. Créé en 2008, le club est rapidement monté en Nationale 3 puis Nationale 2, division dans laquelle il a remporté le titre en mai dernier. Trois ans plus tard, le voici en Nationale 1, le troisième échelon du basket français synonyme de professionnel.
"On a une base de joueurs professionnels qui est plus conséquente, ça nous permet de nous entraîner deux fois par jour tous les jours. On espère attirer plus de public et faire une bonne saison" analyse Nicolas Faure, entraîneur du BesAC. Il s'appuyera cette saison sur cinq nouvelles recrues, dont Nicolas Dos Santos, tout droit venu du Benfica Lisbonne et déterminé à arracher le maintien cette année. "Aujourd'hui, on est là comme 24 autre équipes dans la ligue. Les budgets, les noms... Tout ça c'est du blabla, c'est le terrain qui parle"
Les infrastructures, un problème à moyen terme
Aujourd'hui, le BesAC s'entraîne dans un gymnase prêté par un lycée de Besançon. "Les Montboucons, c'est juste pour la N1, estime Philippe Tristam, le président fondateur du club. Pour l'instant, il n'y a pas de projet de gymnase en construction. J'espère qu'un jour on aura cette opportunité". Ce à quoi Abdel Ghezali, adjoint aux sports à mairie de Besançon, a répondu : "à terme, il faudra imaginer un gymnase pour accueillir plus de personnes pour que le club puisse travailler. Ils attendent qu'on les accompagne dans les infrastructures et c'est sur ça qu'on doit s'appuyer". A peine arrivé en Nationale 1, le BesAC voit déjà grand : il ambitionne de monter en Pro B d'ici 2022.