A Besançon, un millier de personnes en moyenne embarquent chaque année pour une croisière futuriste au pays du savoir. Vendredi marquait la 14e nuit européenne des chercheurs.
Ce soir-là, la recherche avait décidé de mener son public en bateau. Un genre de croisière s'amuse... en s'instruisant.
Le secret ? La vulgarisation. Un exercice presque aussi compliqué que la recherche.
« C’est jamais simple d’expliquer de manière claire, parce qu’on se sert souvent d’images, de métaphores ou de comparaisons, qui ont souvent beaucoup de limites, qui sont un petit peu fausses et un petit peu vraies en même temps. Il faut trouver le juste milieu pour susciter la curiosité et en même temps faire appel à des choses connues des gens pour ne pas rester dans notre bulle de chercheurs » commente Rémy Meyer, doctorant département d'optique Institut Femto-ST.
De retour sur la terre ferme, le voyage continue. Dans le vaisseau amiral du Palais Granvelle, 50 scientifiques racontent 1001 histoires en une seule nuit. Une performance.