Besançon : "Castaner assassin", le gilet jaune Frédéric Vuillaume condamné à nouveau en appel

Ce mardi 7 juillet, le leader des gilets jaunes de Besançon, Frédéric Vuillaume (FO) et son ex-compagne attendaient le jugement en appel. En mai 2020, ils avaient été condamnés pour outrage envers le ministre de l'intérieur venu en 2019 dans le quartier Planoise. 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Frédéric Vuillaume et son ancienne compagne avaient été condamnés en première instance. La cour d'appel a prononcé ce mardi 7 juillet exactement les mêmes peines que le tribunal correctionnel. Frédéric Vuillaume indique qu'il va pourvoir en cassation. Son ancienne compagne pourrait faire de même. 

Les faits remontent au 13 mars 2019.  Ce jour là, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner était en visite à Besançon. Avec le maire Jean-Louis Fousseret, il s'est rendu dans le quartier de Planoise pour lancer la police de sécurité du quotidien.

Cinq personnes qui tentaient d'approcher le ministre avaient été interpellées. "Castaner assassin" le mot aurait été lâché. Deux personnes avaient été relâchées, trois placés en garde à vue. 


Condamnés pour outrage envers le ministre 


En première instance, le 15 mai 2020, Frédéric Vuillaume, Marie-Christine Vuillaume avaient été condamnés pour outrage à 1500 euros d'amende avec sursis avec 5 ans de mise à l'épreuve. Ils ont éte relaxés sur le motif de rebellion. 


L'avocat des prévenus Me Vernier avait défendu lors du procès en première instance la liberté d'expression. Les gilets jaunes disent avoir voulu scander "Castaner assassin... de la démocratie" sans qu'on leur laisse leur temps de finir leurs phrases, avaient alors expliqué Frédéric Vuillaume. 

Kévin Binda, la troisième personne placée en garde à vue avait été relaxée sur le motif de rébellion, mais il devait payer pour outrage envers le ministre une amende de 1000 euros en raison d'un casier judiciaire.



 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité