A Besançon, une société de livraison à vélo propose désormais des déménagements. Une activité encore à l’essai et qui devrait se développer prochainement.
Une étagère en kit, un canapé, un matelas, quelques cartons de livres et un four à micro-ondes….Au total, une centaine de kilos de meubles et d'objets du quotidien vont déménager d'un appartement à l'autre sur un vélo : une première à Besançon.
"Simple"
« C'est relativement simple », estime Rémi Gallerand, coursier à vélo et cofondateur de Véloconnect, « Il y a moins de logistique que si on doit transporter des marchandises avec des camions. Il y a beaucoup de bandes cyclables et le centre-ville est quand même plutôt adapté pour les vélos. »A peine quelques centaines de mètres à parcourir entre la rue Pasteur et la Grande rue. Pour Rémy et Clément, il faudra 3 ou 4 voyages pour arriver au bout de ce déménagement. Une solution verte et peu coûteuse qui a séduit Séverine, leur première cliente : « Je trouve que ces deux garçons sont courageux ils ont pris une option écologique. Ils ne mettent pas plus de temps que si une camionnette faisait trois fois le tour de la ville pour se garer devant la porte, ça va très bien. »
Habituellement, Rémy et Clément livrent des documents, des brochures, des colis ou des fleurs dans tout Besançon. Depuis 2015, ils sont à la tête de la première société de coursiers à vélo de la ville.
Les déménagements, c'est une toute nouvelle corde à leur arc.
Intervenants : Rémi Gallerand, coursier à vélo et cofondateur de Véloconnect // Séverine, cliente // Clément Ecoffey, coursier à vélo, cofondateur de Véloconnect
Reportage : Elisabeth Braconnier, Philippe Arbez
En rodage
« On a des homologues à Rennes, Bordeaux ou Grenoble qui font ce genre de services », précise Clément Ecoffey, coursier à vélo, cofondateur de Véloconnect. « Vu qu’on a le matériel pour le faire, le bouche à oreille s’est fait tout seul pour ce déménagement. On va chercher à développer ce service de manière un peu plus systématique ».L'activité est encore en rodage. Les deux garçons ne la développeront vraiment que cet automne. Pour une heure de travail, deux paires de bras et autant de jambes, il faudra compter une soixantaine d'euros.