En garde à vue à Besançon dans le Doubs, ce lundi 22 janvier, un jeune homme a reconnu avoir participé à un trafic de passes sanitaires sur snapchat en 2021.
Quatre ans après le début de la crise sanitaire du covid, les forces de l'ordre continuent d'enquêter sur les faux passes sanitaires qui ont circulé lorsqu'il était encore difficile de s'en passer. L'enquête qui a abouti aux aveux d'un Bisontin, ce lundi 22 janvier, a débuté à Tarbes (Hautes-Pyrénées) le 17 octobre 2022.
Une infirmière libérale y dépose plainte, pour "usurpation de titre". Un peu moins d'un an auparavant, le 19 décembre 2021, des passes sanitaires ont été délivrés en son nom. Sauf qu'elle n'en est pas à l'origine et n'a pas vacciné contre le covid les personnes à qui ces passes sont destinés. Selon l'infirmière, c'est un déverrouillage illégal de l'application Vaccin Covid qui a permis d'émettre ces faux passes sanitaires.
La police mène l'enquête, et découvre un trafic de passes sanitaires, entre octobre 2021 et décembre 2021, qui se déroulait sur snapchat. Huit personnes sont identifiées comme appartenant au réseau en cause. Parmi lesquels, un jeune Bisontin, né en 1997.
En garde à vue, il avoue
C'est alors que la police de Besançon est saisie pour mener une garde à vue. Le jeune homme de 26 ans y avoue être le titulaire du compte snapchat qui était utilisé pour mener le trafic. Il déclare avoir été un intermédiaire, et avoir participé à la vente de cinq passes frauduleux. Il aurait gagné 80 euros par faux passe.
Le dossier a été transféré au parquet de Besançon, désormais en charge de l'affaire. Sept autres personnes pourraient être mises en cause, mais on ne sait pas où elles vivent.
Relâché après sa garde à vue, le Bisontin qui a reconnu les faits doit être de nouveau entendu dans les prochains mois.