Le 24 mai, au Kursaal à Besançon, la pianiste bisontine Aglaya Zinchenko donnera un concert dédié entièrement à Tchaïkovski, compositeur russe qu’elle veut mieux faire découvrir. « La grande Sonate » sera au programme, tout comme « Les Saisons ». Elle promet des œuvres moins connues et même des surprises.
« Il n’est pas resté dans cette zone de confort, protégé. Il a cherché à sortir de l’académisme. » Aglaya Zinchenko aime infiniment Tchaïkovski, compositeur du XIX e siècle, chef de fil du romantisme. Russe, comme elle, qui habite maintenant Besançon et qui parle un français impeccable avec un léger accent charmant.
En présentant des œuvres moins connues de ce compositeur, elle espère lancer au vent une petite graine et que le spectateur puisse se dire « Si je ne connais pas ça, il y a peut-être d’autres choses que je ne connais pas. »
Piotr Illitch Tchaïkovski (1840 – 1893) a écrit onze opéras, huit symphonies, quatre suites pour orchestre, cinq concertos, trois ballets, cent-six mélodies et une centaine de pièces pour pianos. Elle en parle, de lui et de son programme du concert le 24 mai, en agitant les mains, expressive, passionnée.
Des petites pièces et la "Grande Sonate"
Le programme, c’est elle qui l’a conçu. Ce concert a été maintes fois reporté, épidémie oblige. Elle le joue « enfin ! » dit-elle et elle ajoute : « Je suis très contente de jouer ce programme-là. On ne peut pas jouer un concert en entier de Tchaïkovski avec uniquement les miniatures, les petites pièces, comme si, avec de la poésie, on n’avait que de petits poèmes enchaînés… Les 12 morceaux des « Saisons », ce sont des pièces de salon, plus intimistes et après je propose la « Grande Sonate » pour piano où l’on peut entendre, seulement avec le piano, toutes les palettes de l’orchestre. »
Elle souhaite vraiment communiquer son amour de la musique, expliquer les œuvres, faire partager cette passion et les sentiments qu’elle éprouve : « Mon but, finalement, c’est que les gens qui viennent au concert ne sortent pas pareils, pas comme ils sont venus, que quelque chose a changé. C’est « Grande sonate », c’est un hymne à la vie. »
Concert d’Aglaya Zinchenko au Kursaal à Besançon le 24 mai.