Les personnels pénitentiaires bloquent entrée, sorties, et parloirs. Ils réclament plus de moyens humains.
Depuis ce matin, la prison de Besançon est totalement bloquée. La police a du intervenir pour procéder à l'extraction d'un détenu extradé vers l'Allemagne.
La prison de Besançon abrite 320 détenus pour 278 places. Les grévistes réclament des effectifs supplémentaires.
Sur les 91 agents en place, 9 départs en retraite n'ont jamais été remplacés.
Un mouvement national
Le principal syndicat de surveillants de prison UFAP appelle au "blocage de l'institution pénitentiaire" pour protester contre les conditions de travail et de sécurité "insupportables" et réclamer des moyens et une réforme de l'organisation du travail.
La "banalisation des violences", avec notamment une série de "six prises d'otages en trois mois, a constitué la goutte d'eau" de déclenchement du mouvement, selon
Jean-François Forget, secrétaire général du syndicat.
Dans les prisons françaises, l'UFAP réclame notamment la résorption des "plus de 800 vacances d'emplois" lors du prochain budget triennal.
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