Coronavirus : Les laboratoires pris d’assaut à la veille de la rentrée à Besançon

A Besançon, les laboratoires du groupe CBM ont vu leur drive de dépistage du covid-19 se remplir, depuis ces derniers jours. Des personnes de plus en plus jeunes se présentent au cabinet.

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« Ma mère est diabétique et mon père a des problèmes de santé … Avant qu’ils ne rentrent de vacances, je préfère faire le test pour qu’on soit sûr et qu’il n’y ait pas de souci », détaille un jeune homme, la vingtaine au drive de Besançon. Quelques secondes plus tard, une étudiante en médecine lui rentre un écouvillon son nez.

Cette scène se répète, tous les jours. Les tests par prélèvement nasal ont la cote depuis la troisième semaine d’août. Les motivations sont diverses. Si certains viennent après avoir consulté leur médecin, d’autres préfèrent se faire tester après les vacances, et avant de rentrer au travail ou à l’université. En bref, tous veulent savoir s’ils sont porteurs ou non du virus, pour éviter de contaminer leur entourage.

Les laboratoires du groupe CBM ont vu une explosion des tests réalisés chaque jour. Dans l’ensemble des sites, ils ont plus que doublé entre le début du mois d’août et la dernière semaine, passant de 500 à 1100 tests PCR par jour. Et ce n’est pas près de s’arrêter.

Les conditions de dépistage sont plus ouvertes : une carte d’identité (ou un numéro délivré par l’assurance maladie), et un formulaire à remplir. Rien de plus, même pas besoin de débourser de l'argent. Ce qui peut expliquer le nombre croissant de personnes jeunes, sans symptômes, devant les maisonnettes rouges du drive, installées pour l’occasion. Alors, pour éviter le débordement des laboratoires, l’ARS a déjà prévu une « priorisation des patients », comme l’explique Arnaud Rousset, pharmacien biologiste et directeur associé du laboratoire.

Découvrez le reportage de Sophie Hienard et de David Martin. Montage d’Amélie Goiffon.

Dans la semaine du 14 au 20 août, 9647 cas positifs ont été dépistés en Franche-Comté. Le taux de positivité des tests est en augmentation, passant de 1,3 à 2 %, c'est-à-dire que sur 100 personnes qui se font tester, 2 ont un résultat positif au test par PCR.
 
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