Ce mardi 16 janvier, des opérations de recherches ont repris à Besançon, deux mois après la disparition de Madjid Ahamadi. Des plongeurs explorent le Doubs entre le chemin de Mazagran et la boîte de nuit "le QG", où il a été vu pour la dernière fois.
Mise à jour : Les recherches ont été suspendues en début d'après-midi. Les plongées de ce mardi 16 janvier n'ont pas permis de retrouver Madjid Ahamadi.
Des opérations de recherches afin de retrouver Madjid Ahamadi étaient en cours ce mardi 16 janvier, a indiqué la police nationale dans un communiqué, envoyé dans la matinée. Le jeune homme de 24 ans a disparu dans la nuit du samedi au dimanche 19 novembre, après une soirée en boîte de nuit au "QG club", à Besançon (Doubs).
"Des plongeurs sont actuellement entre le chemin de Mazagran et le QG" indiquait le communiqué. "On est contents de le savoir" a réagi la tante de Madjid, sœur de la mère du jeune homme. "C'est jour et nuit qu'on y pense".
Bientôt deux mois de disparition
Madjid Ahamadi est porté disparu depuis le dimanche 19 novembre. Le jeune homme de 24 ans, basketteur du Bes.AC, très apprécié de ses coéquipiers, avait passé une partie de la nuit en discothèque, au "QG club", en compagnie d'un groupe d'amis. Très tôt le matin, alcoolisé, il avait été reconduit par des amis dans une voiture garée non loin de là, près des rives du Doubs, pour qu'il puisse se reposer.
Vingt minutes plus tard environ, la voiture a été retrouvée vide, sans aucune trace de Madjid. Des recherches ont rapidement été organisées dans les jours qui ont suivi, en premier lieu concernant la possibilité que le jeune homme soit tombé dans le Doubs. La météo et la crue du Doubs ont suspendu pendant de longues semaines les investigations liées à la piste de la noyade accidentelle.
La famille de Madjid souhaiterait que des recherches autour d'autres possibilités, notamment celle d'un enlèvement et d'une séquestration du jeune homme, soient poursuivies. Le 30 janvier marquera le 25ᵉ anniversaire de Madjid. Ses parents et ses quatre frères et sœurs ont toujours l'espoir de ne pas le fêter sans lui.