Disparition de Narumi Kurosaki à Besançon : le Chili a reçu la demande d'extradition de Nicolas Zepeda Contreras

La justice du Chili a reçu de la France une demande d'extradition d'un suspect soupçonné d'être derrière la disparition d'une étudiante japonaise en 2016 à Besançon, a annoncé mercredi 4 décembre le Parquet chilien.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"Dans le cadre de l'affaire Narumi Kurosaki,  nous sommes en mesure d'annoncer qu'est arrivée aujourd'hui (mercredi) la demande d'extradition" concernant le Chilien Nicolas Zepeda, adressée par les autorités françaises, a précisé le Parquet chilien sur son compte officiel WhatsApp.

Le juge chilien Jorge Dahm tiendra une audience le 12 décembre sur cette demande et le Parquet chilien "examine tous les antécédents", a-t-il indiqué sans donner plus de détails.

Narumi Kurosaki, 21 ans, vivait sur le campus universitaire de Besançon. Elle a été vue pour la dernière fois le 4 décembre 2016. Son corps n'a jamais été retrouvé malgré de nombreuses recherches en forêt de Chaux notamment.

Nicolas Zepeda était l'ancien amant de Narumi. Le procureur de la République à Besançon, Etienne Manteaux, avait annoncé le 10 octobre dernier que l'enquête sur cette affaire était "close" et que les "34 mois d'investigations" justifiaient "la demande d'extradition de Nicolas Zepeda pour qu'il comparaisse devant la cour d'assises de Besançon pour l'assassinat de Narumi Kurosaki".

D'après les investigations, Nicolas Zepeda s'était rendu début décembre 2016 à Besançon pour voir la jeune femme. Et le soir du 4 décembre, veille de sa disparition, ils étaient rentrés ensemble dans le logement de Narumi.

Cette nuit-là, a rapporté le procureur, plusieurs étudiants ont entendu "des hurlements de terreur, des cris", mais "personne n'a prévenu la police".

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information