A partir de la rentrée, un soutien psychologique est proposé aux étudiants et aux personnels de l'université de Besançon, choqués des suites de l'affaire relatées durant les vacances de Noël.
Médecins, infirmières, psychologues : tous apporteront leur soutien aux étudiants et aux personnels qui le souhaiteront. Sur le campus de Besançon, une cellule psychologique est mise en place dès cette rentrée 2017. Beaucoup sont sous le choc : Narumi Kurosaki fréquentait le Centre de linguistique appliquée (CLA) depuis septembre dernier.
Depuis les vacances, les révélations se sont enchaînées sur l'affaire de sa disparition. On a d'abord parlé d'un meurtre, bientôt requalifié en assassinat ; puis on a appris qu'il pouvait avoir été prémédité par un ex-petit-ami chilien en fuite dans son pays, le tout sans que l'ont ait retrouvé trace du corps de la jeune femme. Narumi avait 21 ans.
Ne pas céder à la panique
Ce mardi matin, le président de l'université de Franche-Comté Jacques Bahi s'est déplacé au CLA, à l'occasion de la rencontre entre personnels administratifs et professeurs. Il a tenu à se montrer rassurant.
Au centre de linguistique, 3 500 étudiants et professeurs circulent chaque année. Parmi eux : une centaine de Japonais. L'université de Tsukuba, où était inscrite Narumi Kurosaki, a annoncé qu'elle maintiendrait son partenariat avec l'université de Besançon.