Le 16 juillet 1943, à 01h00 du matin, le bombardier du Sergent Clark s'écrasait sur la gare Viotte de Besançon, alors occupée par les troupes allemandes. 70 ans plus tard, son frère et son neveu ont traversé la manche pour recevoir hier mercredi les hommages des résistants et soldats bisontins.
Harry Clark n'était jamais venu à Besançon. Et sa première visite est pour son frère, qu'il enterre enfin après 70 ans d'incertitude. Sur cette tombe anonyme du carré militaire, on peut désormais mettre un nom : celui de William Clark, sergent de la Royal Air Force, mystérieusement disparu le 16 juillet 43. Sa famille avait même renoncé à connaître un jour la vérité.
Et la vérité, c'est un bisontin, Michel Marlin, qui la découverte. Voyez l'émouvant reportage de Stéphanie Bourgeot, Richard Negri et Abdoulaye Sow.