Femme agressée au couteau en pleine nuit à Besançon : un père de famille a été interpellé

L'homme soupçonné d'avoir agressé une couturière dans le centre-ville de Besançon (Doubs) vendredi 21 juin a été a été interpellé mardi 25 juin a fait savoir le parquet. Il nie l'entièreté des faits qui lui sont reprochés.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Il était inconnu des services de police. Celui qui est soupçonné d’avoir attaqué une commerçante, vendredi 21 juin, vers 5 heures du matin, dans le centre-ville de Besançon (Doubs), a été interpellé par la police. Il s'agit d'un Bisontin de 36 ans, père de famille. Il est soupçonné d'être l'auteur de cette agression à l'arme blanche. 

Une agression en pleine rue à 5 heures du matin

Vendredi 21 juin, une femme couturière de profession, Véronique Chaney, se rend à pied sur son lieu de travail. Sur la route, elle est interpellée par un homme qui lui demande son téléphone portable. Elle refuse. Il lui assène alors plusieurs coups “à l’aide d’une sorte de couteau à viande”, a précisé Alexia Marquis, substitut du procureur de Besançon lors d'une conférence de presse. Selon la victime, cette lame mesurait une vingtaine de centimètres. L’individu a pu être mis en fuite assez rapidement par l’intervention d’un tiers “qui ouvrait ses volets”, a indiqué le substitut du procureur.

À LIRE AUSSIUne femme attaquée à la machette dans le centre-ville de Besançon

Véronique Chaney a été blessée au niveau de l’œil, de l’épaule, de l’avant-bras, de la cuisse et du tibia. Son ITT (incapacité totale de travail) a été fixé à neuf jours compte tenu de ces blessures, mais également de l’impact psychologique.

Une autre agression quelques minutes avant

Les services de police et de justice ont relié cette agression avec une autre, arrivée un peu avant : “On a pu faire un lien avec une seconde agression qui est intervenue avant ce passage à l’acte”. Le lendemain de l’agression de la couturière, un homme est venu déposer plainte en expliquant que lui aussi s’était fait agresser. L’agression a eu lieu rue de Belfort qui se situe à proximité de l’avenue Denfert Rochereau où la femme s’est fait agresser.

Il explique aussi s’être fait accoster par un homme qui était dans un véhicule, une Peugeot 208 et qui a demandé son téléphone portable.

Alexia Marquis, substitut du procureur de la République

Face au refus de l’homme, il aurait commencé à l’insulter et à armer son bras comme pour lui donner un coup. “La victime a immédiatement fait volteface, a pris la fuite et elle a eu le réflexe de sauter par-dessus un muret et d’aller se réfugier derrière un buisson”, détaille Alexia Marquis.

L'arme, retrouvée dans son véhicule

Grâce au lien qui a pu être fait entre les deux agressions, les enquêteurs ont pu retrouver le véhicule et identifier la plaque d’immatriculation. Celle-ci a permis l’interpellation du suspect.

Il a été immédiatement placé en garde-à-vue. Sur ses déclarations, il nie l’intégralité des faits qui lui sont reprochés. Selon lui, il n’a pas utilisé son véhicule ce soir-là, il est resté à son domicile sans jamais en sortir.

Alexia Marquis, substitut du procureur

L’homme affirme avoir prêté son véhicule à une personne dont il a une photo dans son téléphone, mais dont il ne connaît ni l’adresse, ni les coordonnées téléphoniques.

Le véhicule a été retrouvé dans la rue de Vesoul et lors de la fouille, les enquêteurs ont découvert une sorte de couteau à viande mesurant 26 centimètres. Le suspect affirme ne pas être au courant de la présence de cette arme dans son véhicule. “Des investigations ADN vont être effectuées sur cette arme”, assure le substitut du procureur.

Le suspect est un homme de 36 ans, marié, père de trois enfants

Pendant toute la durée des faits et bien après, le téléphone de l'agresseur présumé était éteint : “Son téléphone borne pour la dernière fois sur la commune de Thise à 04h41”. Une planche photographique a également été présentée aux deux victimes. Celles-ci identifient formellement l’auteur de leur agression.

Il s’agit d’un homme de 36 ans, marié, trois enfants et habitant à Besançon. “Il a subi un licenciement économique il y a quelques mois, il travaillait dans une usine de voiture”, précise Alexia Marquis. Sa femme explique qu’il aurait sombré dans l’alcool et qu’il aurait fait un séjour au centre hospitalier de Novillars pour faire une cure. Sa femme a aussi été entendue sur la présence de son mari au domicile lors de cette nuit-là. “Mais elle explique que, comme ils font chambre à part, elle ne savait pas du tout s’il avait pu quitter ou non le domicile”

Pour le moment, l’homme est en attente d’une expertise psychiatrique. Il sera jugé le 26 août 2024, à 14h en comparution immédiate différée. Le parquet a demandé son placement en détention provisoire. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information