L'enquête avance rapidement sur l'affaire de la femme tuée en pleine rue mardi à Besançon. Son mari, suspect numéro 1, est introuvable et activement recherché par la police.
Il est aux environs de 12h mardi 30 octobre quand Razia, jeune femme de 34 ans, d'origine afghane, est poignardée de huit coups de couteau principalement à la gorge rue Charles Wittmann à Besançon. Très rapidement, l'hypothèse du crime crapuleux est écarté car aucun effet personnel de la femme n'a été volé.
Il est établi qu'elle était hébergée dans un foyer de victimes de violences familiales avec deux de ses enfants. Les regards se tournent alors vers son mari, un afghan de 38 ans.
Son conjoint est activement recherché
Les enquêteurs déterminent ensuite que la femme avait pris le tram peu avant son meurtre. Ils récupèrent la vidéo-surveillance des alentours de la station Rosemont, à proximité immédiate de la rue Charles Wittmann où l'homicide a été commis. Une vidéo qui permet de déterminer que Razia est sortie du tram, suivie par un homme, formellement identifié comme étant son conjoint, quelques minutes seulement avant son meurtre.
La suite des investigations amène les enquêteurs jusqu'à l'appartement du mari de Razia, désormais suspect numéro 1. Son logement est perquisitionné mais l'homme reste en fuite. Sa photo a été diffusée et un appel à témoins est lancé par la justice pour le retrouver.
Pour l'instant, l'arme du crime, probablement un couteau pointu n'a pas été retrouvé. L'autopsie de la victime est en cours.
Deux des enfants de la victime ont été placés auprès des services sociaux
La jeune femme avait porté plainte à deux reprises en France contre son mari. Une première fois à Marseille où elle vivait auparavant, déjà dans un foyer de victimes de violences conjugales et une seconde fois, à Besançon. Des enquêtes étaient en cours concernant ces deux affaires.
Les deux enfants de la victime, âgés de 9 et 11 ans, ont été placés auprès des services sociaux.