La CGT a déposé un préavis de grève le jour du contre-la-montre du Tour de France entre Arc-et-Senans et Besançon. Perturbations en vue.
D'un coté les coureurs du Tour de France tenteront d'aller le plus vite possible. De l'autre les clients de Ginko pourraient bien perdre patience en attendant des bus qui n'arriveront peut-être pas. C'est tout le paradoxe de cette journée du lundi 9 juillet à Besançon. La CGT a décidé de déposer un préavis de grève à l'occasion du contre-la-montre entre Arc-et-Senans et la capitale comtoise.
Les conducteurs dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail. Ils pointent notamment le vieillissement des bus qui occasionnent des pannes à répétition et donc des retards de plus en plus fréquents pour les usagers. Ils réclament également une prime de repos supplémentaire pour compenser la pénibilité de leur travail occasionnée par les travaux du tramway. La direction de Ginko était injoignable ce vendredi matin.
La CGT estime que plus de la moitié des 350 chauffeurs ont l’intention de cesser le travail. La circulation s’annonce donc compliquée, d’autant que le réseau était déjà réduit à de simples navettes par mesure de sécurité. Il était déjà prévu que les entrées ouest de la ville et que le secteur de Micropolis soient bloqués pour laisser place nette au parcours du contre-la-montre. Avec cette grève, les embouteillages pourraient se multiplier dans reste de la ville. Bref, pour aller assister au passage du Tour de France, nous vous conseillons de prendre votre vélo...