Face à ces incivilités, le Grand Besançon met en place deux nouvelles mesures pour tenter de changer les comportements des Bisontins.
Le Grand Besançon fait face à un phénomène inquiètant : l'augmentation des dépôts sauvages de déchets. L'an dernier, en 2018, l'agglomération comptait 130 tonnes de déchets dans ses forêts. "On voit souvent en bord de route des couches-culottes, parce que ça pèse et les gens se disent que ça va augmenter les coûts de la poubelle grise", explique Pascal Duchézeau, conseiller communautaire du Grand Besançon. Cette poubelle grise est une innovation de la ville de Besançon, qui a été la première en France à faire payer les déchets de ses habitants au poids il y a quelques années.
Les déchets sont déposés par trois types de personnes : les particuliers (sacs, ordures, meubles), les professionnels, qui ne veulent pas payer des déchetteries, et enfin les personnes qui travaillent au noir, qui ne souhaitent pas se faire repérer dans les déchetteries.
Face à ce phénomène, le Grand Besançon met en place deux types de mesures répressives. Il va installer trois pièges photo, au-dessus de points de déchets sauvages. La Mairie de Besançon, elle, a dores et déjà mis en place de jolis conteneurs dans la ville.