La grande vitesse menacée sur la LGV Rhin-Rhône ?

Une ligne à grande vitesse. Avec beaucoup moins de TGV !. Ce serait l'un des scénarios envisagés par la SNCF pour la liaison Rhin-Rhône. Elle cherche un modèle économique pour ne pas voir s'éroder dans les 10 ans qui viennent la rentabilité du TGV en France. 

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C'est le quotidien Les Echos qui révèle l'affaire. Et lance le pavé dans la gare. 

Le conseil d'administration de la SCNF s'est penché sur l'avenir des TGV dans les 10 ans à venir.  Sachant que selon le journal, la rentabilité des TGV s'effrite.

Elle a atteint 11,4% en 2013 contre 14,2% en 2011. Une baisse qui serait liée à l'augmentation des tarifs des péages de Réseau Ferré de France gestionnaire des voies.

Trois scénarios envisagés


  • 1. Réduire la voilure

Au lieu de 180 destinations TGV, la SNCF n'en garderait que 80 gares grande vitesse en France. Les autres seraient desservies par des Intercités, et les TER régionaux.

La ligne à grande vitesse Rhin-Rhône est dans le collimateur. La SNCF y réduirait de 50% le nombre de trains pour privilégier les liaisons duplex. Le nombre de places diminuerait de 20%.

Une décision qui mettrait le feu aux élus locaux et à Alstom dont le carnet de commandes de rames serait forcément touché.

La présidente de région Franche-Comté Marie-Guite Dufay vient de prendre la plume pour exprimer vivement son désaccord à Guillaume Pépy, patron de la SNCF et au ministre des transports. L'élue dénonce une vision de rentabilité à court terme.

Le communiqué de Marie-Guite Dufay



  • 2.Devélopper l'offre

En contrepied, un autre scénario constisterait à développer l'offre. Et à faire rouler un peu plus chaque jour les 400 rames de TGV en France. Résultats, plus de trains, et des billets moins chers de 10 à 20%. 

 

  • 3. Miser sur la productivité

Le dernier scénario envisagé dans les 10 ans est plus classique. Garder le schéma actuel mais améliorer la productivité. Autrement dit réduire les frais d'exploitation des TGV. 


Reportage : Stéphanie Bourgeot et Aferdite Ibrahimaj avec François Jeannin, vice-président de la FNAUT - Paul Lesly secrétaire général de l'association Trans Europe TGV -



LA LGV RHIN-RHONE
La LGV Rhin-Rhône est composée de trois branches distinctes

  • La branche Est, dont 137,5 km ont été ouverts à la circulation le 11 décembre 2011, constitue 190 km de ligne nouvelle entre Dijon et Mulhouse, et dessert les villes de Besançon, Belfort et Montbéliard.
  • La branche Ouest, en projet, est destinée à raccorder la branche Est à la LGV Sud-Est et ainsi à la région parisienne, en traversant l'agglomération dijonnaise sur sa bordure Est.
  • La branche Sud, en projet, représentera environ 150 km de ligne nouvelle. Elle reliera la branche Est et donc les bassins de population des villes de l'est de la France, du Benelux, de l'Allemagne, du nord de la Suisse ainsi que le bassin dijonnais à la métropole lyonnaise et, par jonction à la LGV Méditerranée, à tout l'arc méditerranéen.
(Source : Wikipédia)
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