La grève des médecins libéraux se poursuit en Franche-Comté

Une petite délégation de médecins du Syndicat des médecins libéraux de Franche-Comté s'est rassemblée ce matin symboliquement devant les bureaux de l'agence régionale de santé à Besançon. Aujourd'hui et demain, certains médecins sont en grève ou bien refusent d'utiliser la carte vitale. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le syndicat des médecins libéraux (SML) et des syndicats de spécialistes ont appelé de nouveau les médecins à fermer leurs cabinets pour dénoncer le projet de loi santé. Selon Christine Bertin-Belot, la présidente régionale du SML, les médecins libéraux craignent la dégradation du système libéral des soins au profit d'une gestion plus "étatique". 
Ce matin, sur France Inter, le président François Hollande a dit comprendre les inquiétudes des médecins au sujet de la généralisation du tiers-payant, l'un des motifs du mouvement de grève en cours, et concédé qu'il faudrait être "plus simples", "plus efficaces" dans le traitement des demandes de remboursement.

Les médecins libéraux ont mené du 23 au 31 décembre une semaine de grève des gardes et de fermeture des cabinets pour protester contre
le projet de loi santé, qui doit être débattu au printemps au Parlement.
Plusieurs syndicats appellent à une nouvelle fermeture des cabinets, lundi et mardi. D'autres appellent à une "guérilla" administrative visant à engorger les services d'assurance-maladie, par exemple en ne prenant pas la carte vitale des patients.
Leur grogne vise notamment la généralisation du tiers payant à tous les assurés d'ici 2017, qui figure dans le projet de loi. Avec cette mesure, qui est un casus belli pour les syndicats de médecins, les patients n'auront plus à avancer les frais lors de leurs consultations médicales. Une fois la réforme votée, les médecins seront directement payés par l'assurance maladie et par les mutuelles, certains syndicats y voyant une "mise sous tutelle administrative".
Les médecins fustigent aussi dans le projet de loi santé une mise sous tutelle des agences régionales de santé et un "démantèlement" de leur métier. Ils réclament aussi des négociations tarifaires.

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information