Journée nationale de mobilisation interprofessionnelle : "La précarité tue"

Pour la seconde fois depuis la rentrée de septembre, l'intersyndicale CGT-FSU-Solidaires une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle. Un mouvement de grève et de manifestations dans 13 villes de Bourgogne Franche-Comté. A Besançon, près de 400 personnes ont défilé au centre-ville.

Dans la capitale comtoise, la mobilisation de ce début du mois de février est sensiblement identique à celle du mois de septembre. Des techniciens de l'ONF, des étudiants, des défenseurs des droits de l'homme de l'association Solmiré, des enseignants, des salariés des collectivités ont voulu alerter sur la progression de la précarité dans la société française. Des manifestants de l'ONF ou de l'Education Nationale ont fait grève pour obtenir de meilleurs conditions de travail.

Sur le plan national, la CGT et ses partenaires demandent notamment une politique de "relocalisation industrielle", le "développement des services publics", l'interdiction des licenciements dans les entreprises bénéficiant d'aides publiques "surtout lorsqu'elles continuent à dégager des profits", détaille auprès de l'AFP Céline Verzeletti, dirigeante confédérale de la CGT.
 

D'après les chiffres de la préfecture de Région, au quatrième trimestre 2020, en Bourgogne-Franche-Comté,"le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A) s’établit en moyenne sur le trimestre à 123 090. Ce nombre baisse de 5,6 % sur le trimestre (soit –7 340 personnes) et progresse de 1,9 % sur un an. En France métropolitaine, ce nombre baisse de 2,7 % ce trimestre (+8,1 % sur un an).

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