La France championne du monde de handball : "Ce genre d'émotions, c'est indescriptible", la joie savourée de Laura Glauser et Chloé Valentini

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Ce dimanche 17 décembre 2023, parmi les nouvelles championnes du monde de handball, deux Francs-Comtoises formées à l’ESBF, célébrent la victoire largement méritée. Lucie Granier est passée, elle aussi, sur les bancs du club de Besançon.

Zéro, c’est le nombre d’échecs des handballeuses tricolores dans ces championnats du monde qui termine avec une finale magnifique Norvège-France qu'elles ont dominé tout le long, pour un score final de 28-31.

Trois, c’est le nombre de joueuses formées à l’ESBF, le club de Besançon dans le Doubs, l’un des meilleurs clubs formateurs de France, la démonstration vient d’être faite.

Laura Glauser, la gardienne

Parmi elles, deux Franc-Comtoises. La Haut-Saônoise, née à Besançon, Laura Glauser, véritable forteresse pendant tout le tournoi, a assuré la première période de la finale avant de passer le relais à un autre mur, Hatadou Sako qui a fermé la boutique dans les dernières minutes, ne laissant aucune chance aux Norvégiennes de revenir au score.

Laura Glauser revient de la plus belle des manières, après deux années compliquées. La joueuse de Bucarest est l’une des plus anciennes, 115 sélections à son actif, mais un seul titre, celui de l’Euro 2018. En 2021, lors des JO de Tokyo, elle était blessée. "Cette victoire, elle a une saveur particulière, nous confie-t-elle, c'est un soulagement, je suis très reconnaissante, contente de m'être relevée". Et elle peut être fière, la gardienne des bleues qui s'est réveillée ce matin en se disant " on l'a fait ! ", et de souligner toute la force de ce collectif. 

 Hier soir, à l'issue de la rencontre,  elle confiait, au micro de France Télévision :  "Toutes les émotions qu'on peut ressentir, c'est pour ça qu'on fait du handball. Ce genre d'émotions, c'est indescriptible, on adore ! "

Celle qui vient d’être reconnue meilleure gardienne des championnats du monde peut rêver de l’or olympique. Et reconnait l'ampleur de la tâche. Sur leur statut de favorites, elle laisse ça aux médias. "Nous, on sait que ça va être un gros chantier, il va falloir bosser à fond ! "

 Chloé Valentini, l'ailière gauche 

L’or, elle y a gouté à Tokyo. L’ailière gauche, Chloé Valentini a été, elle aussi, l’une des chevilles ouvrières du succès des bleues. Rien ne semble pouvoir arrêter la native de Morteau (Doubs), élue, elle aussi, meilleure joueuse du tournoi dans sa catégorie. Un premier titre mondial pour la capitaine de Metz qui prend une nouvelle envergure, et assume encore plus de rêver d’un nouvel or olympique.

Lucie Granier, l'ailière droite

Au côté de Chloé Valentini, un autre talent éclos au club de Besançon, Lucie Granier, 24 ans, née à Marseille, formée d’abord dans sa région à Plan-de-Cuques avant de rejoindre l’ESBF. Cette jeune ailière droite est sélectionnée pour la première fois fin 2021. Elle fait désormais partie des jeunes forces vives des Bleues qui ont brillé pendant le tournoi. "On a super bien bossé, on est super fières de cette équipe et vraiment trop heureuses, a-t-elle confié au micro de France Télévision, c'est de bon augure pour la suite, ça veut dire que le travail fonctionne ! "

 

Zéro, on l’espère, ce sera le nombre de matchs perdus aux prochains Jeux Olympiques.

Trois, ce sera, on l’espère, le nombre de joueuses made in Franche-Comté qui se pareront d’or à Paris en 2024.

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